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Des lodges, de nouvelles attractions et toujours plus d’ambition : le parc Vulcania annonce un investissement majeur de 25 millions d’euros pour les huit années à venir (©Vulcania).

Vulcania voit toujours plus grand ! Le parc d’exploration dédié aux volcans et à la planète Terre, situé à Saint-Ours-les-Roches (Puy-de-Dôme), amorce une nouvelle phase de son développement avec le lancement du plan « Olympus 2025 ». Ce programme ambitieux, dévoilé le 26 mars 2025, prévoit un investissement de 25 millions d’euros sur huit ans, visant à renforcer l’attractivité du parc et à enrichir l’expérience des visiteurs.

Cap sur les 450 000 visiteurs !

Fort d’une fréquentation de 390 000 visiteurs en 2024 et d’une notoriété grandissante, Vulcania intègre ainsi le top 10 des parcs français. Une performance qui témoigne de la bonne santé du parc. « La fréquentation a augmenté de plus de 20 %, et le chiffre d’affaires de 27 % entre 2022 et 2024. Mais nous souhaitons surtout continuer à accueillir nos visiteurs dans de très bonnes conditions », détaille Sophie Rognon, directrice de Vulcania, qui vise désormais entre 400 000 et 450 000 visiteurs dans les prochaines années.

À l’occasion du lancement de la 24ᵉ saison, la Région Auvergne-Rhône-Alpes – propriétaire du parc – a annoncé la mise en place d’un vaste plan de développement et d’investissement de 25 millions d’euros avec le soutien de ses partenaires. Le plan « Olympus 2025 », qui s’étendra jusqu’en 2033, prévoit l’introduction d’une grande nouveauté chaque année, qu’il s’agisse de rénovations ou de nouvelles attractions. « Vulcania reste l’une des locomotives majeures du tourisme en Auvergne-Rhône-Alpes. Il faut rester attractif et continuer à susciter l’adhésion. Le parc est à un tournant de son développement », souligne Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Des lodges au cœur du site

« Olympus 2025 » prévoit des projets structurants, notamment la rénovation des attractions dynamiques. « Entre 2025 et 2031, six attractions majeures seront modernisées pour offrir des expériences renouvelées aux visiteurs », annonce Frédéric Bonnichon, président du parc. En 2027, la Vallée des spectacles et les parcours extérieurs seront réaménagés. Dès 2028, 25 écolodges feront leur apparition au cœur du site. Ces hébergements immersifs pourront accueillir entre 100 et 150 personnes, afin d’encourager les séjours prolongés. Enfin, « une nouvelle attraction majeure sera inaugurée en 2029 », poursuit Frédéric Bonnichon. Bien que les détails restent confidentiels, cette future installation vise à améliorer la capacité d’accueil et fluidifier les flux de visiteurs.

En attendant, le public a jusqu’au 2 novembre 2025 pour découvrir les dernières innovations, comme l’attraction « Terre de Volcans : immersion volcanique ». Ce nouvel espace interactif permet aux visiteurs de plonger au cœur des phénomènes volcaniques. Autres nouveautés : « Les Diables des Volcans », un film projeté sur l’écran géant du CinéMax, retraçant l’histoire des célèbres vulcanologues Maurice et Katia Krafft, ou encore la nouvelle version de l’attraction « Terre en colère », prévue pour juin 2025.

Un programme riche pour Vulcania qui accueillera cet été son huit millionième visiteur !

Geneviève Colonna d’Istria

Vulcania en chiffres

390 299 visiteurs en 2024

Plus de 7 millions de visiteurs depuis son ouverture en 2002

80% de public familial

75 % du visitorat ne vient pas d’Auvergne

45M€ de retombées économiques annuelles indirectes

Le musée national des arts asiatiques Guimet a choisi le musée d’art Roger-Quilliot (MARQ) de Clermont-Ferrand, dans le cadre du projet « Guimet + ». (Photo ©Musée Guimet)

Depuis le 12 décembre, l’opération « Guimet + » a commencé. Les amateurs d’art asiatique peuvent se régaler à travers une exposition exceptionnelle décentralisée depuis Paris vers le musée Roger-Quilliot (MARQ) de Clermont-Ferrand. Une trentaine de chefs-d’œuvre du musée Guimet ont pris place aux côtés des collections clermontoises pour une grande découverte de l’Asie.

La Chine à l’honneur cette année

À Clermont-Ferrand, la Chine sera à l’honneur jusqu’au 2 novembre 2025. Parmi ces chefs-d’œuvre, un bronze de Laozi assis, période de la dynastie Ming (1368-1644), un grand vase impérial (18e s.), un plat à décor de personnages, période règne de Kangxi (1662-1722), une Dame de cour, 8e siècle, période Tang (618-907), un Porte miroir, période Yuan ou Ming, une Paire de vases à décor «mille fleurs», règne de Qianlong (1736-1795) ou un Bronze archaïque, objet rituel (13e siècle avant notre ère), pour n’en citer que quelques-unes. « C’est une invitation au voyage et à la connaissance des cultures asiatiques qui, bien qu’éloignées géographiquement, continuent de résonner avec notre civilisation et de nous émerveiller », décrypte Christine Bouilloc, directrice du MARQ.

Avant le Japon, l’Himalaya et l’Inde

Quatre thématiques ont été retenues pour guider les visiteurs : le sacré, la beauté, le prestige et la transgression. Parallèlement, une scénographie innovante et créative « de niveau international », est prévue pour l’occasion. « Les gens vont être immergés dans la maison du lettré chinois, au cœur même de son atelier, grâce à une projection en immersion. » Les collections textiles du MARQ se joignent aux pièces d’exception présentées par le musée Guimet. Des collections anciennes et contemporaines, jusqu’alors peu présentées au public, sont exposées ; notamment deux robes de mandarin (la photo) et une paire de chaussures pour pieds bandés du 19e siècle.

L’opération « Guimet + » s’inscrit dans le cadre d’un programme quadriennal. Après la Chine, le MARQ de Clermont-Ferrand accueillera une exposition sur le Japon en 2026, le monde himalayen l’année suivante avant de clôturer ce tour d’Asie par l’Inde.

GCI

L’Ecole supérieure de commerce de Clermont a inauguré, le 24 septembre 2024, 4 000 m² de locaux supplémentaires et annoncé son changement de nom (Photo : GCI)

Nouveaux locaux, nouveau logo et nouveau nom… Il est des rentrées plus chargées que d’autres. Celle de 2024 restera dans les annales de l’Ecole de commerce de Clermont. Après deux ans de travaux, la direction a levé le voile sur l’extension de son site historique du boulevard Trudaine dans l’hypercentre-ville de Clermont-Ferrand. Les 2 000 étudiants  inscrits cette année ont pu découvrir leur nouveau « Campus Trudaine XL » doté d’une extension de 4.000 m², portant ainsi l’ensemble à 15.000 m².

« Facteur d’attractivité supplémentaire »

Au sein de cette nouvelle aile, de nouveaux espaces de restauration, de vie associative, des salles de cours et de réunion ainsi qu’un espace Entreprises complètent les infrastructures déjà existantes. « Cette extension immobilière a rassemblé ses parties prenantes et son écosystème avec une belle unanimité sur l’intérêt de concrétiser ce projet, et aider à sa réalisation. C’est une formidable opportunité territoriale qui a permis de repousser les murs du campus », se réjouit Yves Jamon Président de l’ESC. « C’est un facteur d’attractivité supplémentaire indéniable pour l’école. Grâce à cette extension, nous allons augmenter notre capacité d’accueil d’environ 400 étudiants d’ici 2027 », s’enthousiasme Françoise Roudier, chargée de mission auprès de la direction générale qui a piloté le projet depuis son lancement en 2017.

Un investissement de 19 M€

Réalisé avec le soutien des collectivités locales et régionales, le Campus Trudaine XL représente un investissement de 19 millions d’euros comprenant l’extension, la réhabilitation du rez-de-chaussée du bâtiment historique Bansac et les aménagements extérieurs. Le tout cofinancé par l’école elle-même, l’emprunt et l’aide de la Région (4M€), la ville et la métropole (3 M€), et 1 M€ pour le conseil départemental.

Rebaptisée Clermont School of Business

Autre changement majeur pour l’école du boulevard Trudaine, son changement de nom. Adieu ESC Business School de Clermont. Bonjour Clermont School of Business ! « En adoptant ce nouveau nom, l’École aspire à prendre une nouvelle dimension et à élargir ses horizons, consolidant ainsi sa position sur la scène nationale et internationale », décrypte le directeur Richard Soparnot.

Enfin, l’école a annoncé une diversification de son offre de formation. Ainsi, elle lancera à la rentrée 2025 un nouveau Bachelor « Médias et Journalisme« , en collaboration avec l’ESJ Pro et le le groupe Centre France. « Cette formation en alternance, conçue pour répondre aux besoins d’un secteur en pleine mutation, formera les futurs professionnels des médias, alliant compétences économiques et journalistiques », anticipe déjà la direction.

Geneviève Colonna d’Istria

Le Campus Trudaine XL en chiffres :

-4 000 m² supplémentaires (portant l’ensemble à 15 000 m²)

-4 bâtiments au total

-48 salles de cours dont 18 nouvelles salles d’enseignement modulable

-1 auditorium de 360 places

-450 professeurs

-20 M€ de chiffre d’affaires

-4 Campus : Clermont-Ferrand, Marrakech, Pékin et Zhuhai (Chine)

Après plus de 10 ans de travaux de restauration à hauteur de 7 M€, le Temple de Mercure rouvre au public, au sommet du puy de Dôme. Un nouvel atout pour le géant des Dômes. (Photo : Conseil Départemental)

Et si on partait sur les traces des pèlerins du temple de Mercure sous l’Antiquité ? Depuis quelques semaines, le plus grand sanctuaire de montagne de la Gaule romaine a retrouvé de sa superbe. Après dix ans de travaux, financés à hauteur de 7 M€ (HT), les ruines du monument construit au IIe siècle après JC ont retrouvé de leur superbe. « C’est une page historique à plus d’un titre qui s’ouvre au sommet du puy de Dôme avec l’accessibilité au public du temple de Mercure enfin réhabilité », se réjouit-on du côté du Conseil départemental du Puy-de-Dôme, propriétaire du site.

7 millions d’euros de restauration

L’État et le Département ont investi quelque 7 M€ (*) dans la réhabilitation du Temple de Mercure afin de préserver les vestiges encore présents et de garantir leur conservation. « Puydômois et touristes peuvent désormais cheminer dans les pas des pèlerins de l’Antiquité et contempler une histoire bimillénaire », souligne le Département. Un parcours de visite permet désormais de suivre les pas des Gallo-Romains, du theatrum à la salle de la dédicace où étaient déposées les offrandes au dieu Mercure, puis sur la terrasse principale où se déroulaient des cérémonies sacrificielles, dominant Augustonemetum (le nom antique de Clermont-Ferrand). Plus saisissant encore : le visiteur peut voyager dans le temps et cheminer au cœur du temple original grâce à une expérience immersive inédite de réalité virtuelle et augmentée, avec un casque.

Ce temple de Mercure qui attirait autrefois les pèlerins de toute la Gaule pourrait aspirer désormais de nombreux touristes. « Cette synergie ambitieuse entre tradition et modernité amorce une aventure touristique renouvelée. Elle devrait se traduire par une attractivité renforcée de ce site emblématique inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO », pari le Conseil départemental.

500 000 visiteurs par an

Sans cette entreprise de restauration, le plus grand sanctuaire de montagne de la Gaule romaine risquait à terme une irrémédiable dégradation. « Si des travaux n’avaient pas été entrepris en concertation avec la DRAC, tout un symbole de cette « terre d’archéologie » serait retombé dans l’oubli », assure le département. De 2013 à 2024, 7 M€ HT ont été investis pour sauver cet élément majeur du patrimoine puydômois. Outre le nouveau dispositif de visite guidée, offert depuis le 11 juin dernier, l’espace muséographique du temple de Mercure reste accessible pour raconter au public toute l’histoire du sanctuaire. Le film Le temple de Mercure, un travail de Romain ainsi qu’une application de visite virtuelle sanctuaire, « Dans les pas des pèlerins du temple de Mercure », sont mis à la disposition de tous.

Avec plus de 550 000 visiteurs par an, le site du puy de Dôme est déjà le premier site touristique du Département. Depuis sa mise en service en 2012, le Panoramique des Dômes qui mène au sommet du plus emblématique des volcans d’Auvergne a permis d’accueillir près de 7 millions de voyageurs. La restauration du Temple de Mercure pourrait bien booster encore un peu plus l’attractivité touristique de ce site historique unique.

Geneviève Colonna d’Istria

(*) Coût total de l’opération :  7 090 892 € HT Subventions (phase 1 + phase 2) État (DRAC) : 3 087 578 € État (FNADT) : 383 394 € FEDER : 1 087 276 € Région : 509 522 € Département : 2 023 122 € HT

Un peu d’histoire, par Mercure !

C’est en 1872 que des fouilles effectuées lors des travaux de construction de l’observatoire météo au sommet du puy de Dôme révèlent ce qui reste du temple de Mercure. Sa construction a débuté en 140 apr. J.-C. Au temps de sa splendeur, on peut se le représenter comme un édifice imposant, visible à des dizaines de kilomètres à la ronde. Ce sanctuaire monumental à terrasses de 3 600 m² constituait le centre d’un pèlerinage réputé. Sa renommée s’étendait aux confins de la Gaule, jusqu’en Bretagne et sur les rives du Rhin, où plusieurs autels dédiés au Mercure des Arvernes ont été retrouvés. Au IIe siècle apr. J.-C., le plus grand sanctuaire de montagne de la Gaule romaine se trouve donc au sommet du puy de Dôme ! Principalement dédié à Mercure, ce monument à terrasses est un haut lieu de pèlerinage. On y accède depuis l’agglomération du col de Ceyssat, située au plus haut point de la voie d’Agrippa, grand axe de circulation reliant Saintes à Lyon, en passant par Augustonemetum (aujourd’hui Clermont-Ferrand). Son édification au sommet du puy de Dôme n’est pas le fruit du hasard ; elle succède à une construction plus ancienne encore. Bénéficiant d’un point de vue idéal et dominant sur la cité, le temple est exposé à la vue de tous. Une terre de bâtisseurs Le temple a été construit il y a environ 1 900 ans, à une période dite « gallo-romaine », presque deux siècles après Gergovie et la conquête de la Gaule par les Romains. Mercure, ou Hermès pour les Grecs, était l’un des dieux les plus vénérés, à la fois dieu du commerce et protecteur des voyageurs.