Clermont Métropole

Le groupe industriel GCK, dont le siège se situe à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme) vient de réaliser une levée de fonds de 50 millions d’euros.

Tout roule pour GCK ! L’entreprise auvergnate spécialisée dans la mobilité décarbonée, vient de réaliser une troisième levée de fonds de 50 millions d’euros auprès d’un fonds d’investissement français, Shift4Good. . « L’engagement de Shift4Good vient renforcer notre dynamique et démontre la solidité et la pertinence de notre développement industriel », commente Éric Boudot, président de GCK qui se positionne sur le développement et la fabrication de technologies innovantes pour la transformation de véhicules et dans le stockage ainsi que dans l’alimentation en énergie verte.

Rétrofit tout azimut

Grâce à cette troisième levée de fonds record pour GCK, le spécialiste de la mobilité verte va pouvoir poursuivre sa phase d’industrialisation de sa production. Le groupe compte déjà cinq sites de production, dont celui de Cournon-d’Auvergne dédié au rétrofit des véhicules lourds, via filiale GCK Mobility. « De la conception à l’assemblage en passant par le prototypage et l’industrialisation, nous assumons toutes les phases de la transformation. L’expertise pluridisciplinaire de notre équipe permet d’appliquer la solution du rétrofit à tous les domaines de la mobilité : routier (autocars, autobus, utilitaires, camions), off-road (dameuses, machines agricoles, engins de chantier), nautique (yachts, bateaux de croisière) et bientôt aéronautique (avions). Nous sommes également capables de transformer des véhicules légers premiums sur demande », précise Eric Boudot, président de GCK.

45 M€ de chiffre d’affaires

Ce nouvel apport d’argent va également permettre « le développement dans la R & D pour proposer à nos clients l’excellence technologique dans les domaines des moteurs, de la batterie et du rétrofit », explique le groupe. Enfin, l’ultime levier concerne « l’accélération du processus d’internationalisation pour la production de moteurs à combustion hydrogène destiné au marché américain ».

En quelques années, GCK s’est imposé sur le marché des mobilités hybrides, électriques ou hydrogène et sur le rétrofit des véhicules lourds. L’entreprise vise les 45 millions de chiffre d’affaires en 2024 avec plus de 300 collaborateurs.

GCI

A PROPOS DE GCK

 GCK, groupe industriel français et acteur important de la mobilité décarbonée, propose des solutions technologiques pour accélérer la décarbonation des transports. Grâce à sa vision agnostique, le groupe développe aujourd’hui différentes technologies au service de la mobilité pour répondre à l’ensemble des usages : le 100% électrique, l’hybridation ou encore l’hydrogène. Avec une forte implantation industrielle en France, et plus particulièrement en région Auvergne Rhône Alpes, le groupe est organisé autour de quatre divisions :

• Une division Technologie, qui réunit nos sociétés expertes dans le développement et la fabrication de technologies innovantes pour la mobilité de demain : GCK Battery, qui conçoit, développe et fabrique des batteries lithium-ion en France, Solution F, le spécialise des groupes motopropulseurs propres (moteur électrique, moteur à combustion hydrogène, etc.) et GCK EMI, spécialisé dans les équipements électromécaniques et électroniques embarqués.
• Une division Véhicule, qui rassemble l’ensemble des compétences autour du véhicule au travers de plusieurs activités complémentaires : GCK Mobility, spécialiste du rétrofit et plus particulièrement du rétrofit hydrogène de véhicules lourds et GCK Performance, spécialisée dans le prototypage et la construction mécanique.
• Une division Energie, avec notre société GCK Energy, spécialisée dans l’offre de solutions mobiles et temporaires de refueling (électrique ou hydrogène) et de stockage et alimentation en énergie verte.
• Un laboratoire des mobilités, avec le circuit de Charade, dernier circuit de montagne en France et lieu emblématique de la course automobile, qui devient aujourd’hui un véritable laboratoire de test pour les nouvelles mobilités.

Cette approche à 360° permet à GCK de pouvoir développer des véhicules intégrant ses propres technologies, de pouvoir en assurer le développement et le refueling et répondre ainsi aux exigences de ses clients.

Pionnier de la biotechnologie végétale à sa création en 1992, la société Greentech poursuit son développement depuis son siège en Auvergne.

Développer et produire pour la cosmétique, la pharmacie et la nutraceutique des ingrédients de haute technologie, issus des mécanismes profonds des plantes, algues, micro-algues et micro-organismes sourcés dans le monde entier… Telle est la mission de Greentech depuis plus de trente ans. Implanté au biopôle Clermont-Limagne de Saint-Beauzire (Puy-de-Dôme), aux portes de Clermont-Ferrand, ce géant de la biotech continue de pousser.

Forte de 240 salariés, dont 140 au siège, et dotée -entre autres- d’une usine au Brésil, l’entreprise auvergnate vient de racheter une partie des activités du laboratoire pharmaceutique Gifrer pour l’implanter au pied des volcans. Un investissement de 2 millions d’euros qui devrait booster un peu plus encore l’activité historique de Greentech.

Une nouvelle ligne de production

« Nous avons transformé un de nos bâtiments de logistique au Biopôle pour faire une mise en place d’une production pharmaceutique suite au rachat de l’activité à Lyon de l’entreprise Gifrer, très connue pour l’eau oxygénée et d’autres produits vendus en pharmacie. L’objectif de production est de poursuivre cette activité avec les clients déjà acquis et avec de nouveaux clients pour augmenter notre chiffre d’affaires », commente Jean-Yves Berthon, président fondateur de Greentech.

Pour produire, une nouvelle ligne a donc été implantée à Saint-Beauzire, dotée de nouvelles machines : extracteurs, concentrateurs, sécheurs et filtres. « Nous allons de l’extraction de la plante jusqu’à une certaine purification de produits qui passe par différents process qui vont de la précipitation et la séparation en liquide/solide jusqu’à la concentration, le séchage, voire la chromatographie », décrypte Jean-Yves Berthon désormais à la tête d’un puissant groupe.

60% de l’activité à l’export

« Greentech est en perpétuel mouvement : du cœur de la plante au cœur de la peau, d’une science à l’autre, de la terre à la mer, et d’un continent à l’autre, elle produit grâce à ses technologies de pointe des actifs cosmétiques mimant les mécanismes profonds de la nature », revendique le géant vert dont le chiffre d’affaires flirte avec les 50 M€. 60% de l’activité est réalisé à l’export. Le groupe qui regroupe Greentech, Greensea et Greencell possède 8 filiales, en Allemagne, aux Etats-Unis, à Taïwan, en Chine, en Thaïlande, au Brésil, en Inde et au Sénégal. Il est présent sur tous les continents, dans plus de 40 pays du monde.

Geneviève Colonna d’Istria

Michelin a dévoilé, jeudi 18 avril, le futur visage du parc Cataroux. Ce projet de revitalisation unique en Europe représente un investissement de 300 millions d’euros (Photo GCI).

C’est une ville dans la ville. Un site partiellement à l’abandon depuis des années qui s’apprête à renaître de ses cendres sous une forme nouvelle et inédite. Si tout le monde connaît le site de Cataroux à Clermont, peu de personnes ont déjà pénétré sur cette friche industrielle de 42 hectares, symbole d’un passé révolu. Mais Michelin, propriétaire de l’ensemble, souhaite redonner vie à ces lieux. « On aurait pu faire un grand programme immobilier et tout vendre, mais Cataroux c’est le cœur de l’histoire de Michelin et de Clermont. C’est ici que sont nés le pneu Radial ou encore la célèbre Micheline. Nous avons fait le choix d’en faire un lieu d’intérêt général », a annoncé Florent Menegaux.

Un projet XXL

Ainsi, cette friche centenaire, en plein centre de Clermont, va laisser place d’ici 2028 à un projet d’urbanisme XXL. Née en janvier 2021, à l’initiative du Groupe et coconstruite avec de nombreux partenaires privés et publics du territoire, cette vaste démarche de transformation mobilisera au total 300 millions d’euros d’investissements, très majoritairement privés. À terme, le futur parc Cataroux se composera de quatre pôles distincts.

La Manufacture Des Talents et du Hall 32, dédié à la formation qui ont déjà vu le jour sur d’anciennes usines face au stade Marcel Michelin. À quelques mètres, figure aussi le Centre des Matériaux Durables destiné à soutenir les startups comme Carbios, spécialisées dans le développement de matériaux innovants et de filières de recyclage. Plus récemment, le Groupe et ses partenaires privés et publics ont posé la première pierre du futur Pôle d’Innovation Collaboratif, le PIC, un espace de 18 000 m² dédié aux acteurs de l’innovation, qui ouvrira ses portes en décembre 2025 et pourra accueillir jusqu’à 2 500 personnes par jour. « Le PIC constituera l’un des plus grands espaces de co-living et de co-working d’Europe », précise Michelin.

Bars, restaurants, salle de spectacle…

Enfin, Bibendum a révélé les contours du futur Quartier des Pistes, pôle emblématique de Cataroux qui s’étend sur 10 hectares, incarné par les anciennes pistes d’essais à la verticale, aussi célèbres à Clermont que la Cathédrale ! Ici, prendra place un nouveau quartier ouvert à tous. En lieu et place des installations industrielles à l’abandon une grande halle gastronomique, une salle de spectacle de 1 600 places, des bars, des restaurants et la nouvelle version de l’Aventure Michelin, musée de la Manufacture. Juste à côté s’installera la future Cité du Mouvement créée par l’ASM Omnisports en partenariat avec le CHU et l’Université de Clermont-Ferrand. « Ce lieu atypique aura pour objectif de sensibiliser le grand public aux bénéfices de l’activité physique et d’une bonne alimentation pour la santé », promet Bibendum très engagé sur ces thématiques sociétales.

Pour ce seul Quartier des Pistes, 130 M€ seront investis essentiellement par des partenaires privés. Selon Michelin, 400 000 visiteurs par an sont attendus dans le futur « épicentre de la capitale auvergnate ».

Geneviève Colonna d’Istria

Nouveaux locaux, effectifs renforcés, recrutements accélérés…Le groupe CGI continue de prospérer au pays des volcans (Photo : Lionel Delair/ Geneviève Colonna d’Istria)

Le géant mondial CGI – l’un des plus importants opérateurs dans le conseil et les services numériques – vient d’inaugurer ses nouveaux locaux, dans la zone de la Pardieu à Clermont-Ferrand, au 10 rue de Cromières. L’entreprise canadienne, dont le siège se situe à Montréal, au Québec, emploie désormais 14 000 personnes en France, dont 2 000 en Auvergne Rhône-Alpes et 600 salariés dans la capitale auvergnate.

« Notre implantation à Clermont-Ferrand n’est plus très récente puisqu’elle remonte à 1984, sous différents noms. Et nous sommes là encore pour longtemps », sourit Lionel Delair, Vice-Président en charge des activités pour Clermont-Ferrand et Limoges.

Doubler la surface

En quittant ses anciens locaux clermontois à quelques rues de là où les salariés étaient installés depuis 2005, la succursale auvergnate désormais hébergée dans des bâtiments flambants neufs a doublé sa surface passant de 1 300 m² à 2 200 m². « Nous sommes très attentifs au confort de nos salariés. Ici ils auront de meilleures conditions de travail et plus d’espace. Nous allons accueillir ici jusqu’à 200 collaborateurs. Globalement, nous sommes environ 600 en Auvergne, mais la plupart de nos collaborateurs travaillent directement chez nos clients », poursuit Lionel Delair.

120 embauches en deux ans

« Nous avons déjà embauché 120 personnes en deux ans, assure Lionel Delair. Notre secteur est porté par l’une des plus fortes croissances. Nous avons d’ailleurs parfois du mal à recruter. Nos métiers sont en grande tension. En France, seules 26 000 personnes sont formées chaque année aux métiers du numérique, alors qu’il en faudrait 70 000 pour répondre aux besoins du marché ».

Pour candidater à Clermont-Ferrand, c’est ICI

À propos de CGI

Fondée en 1976, CGI figure parmi les plus importantes entreprises indépendantes de services de conseil en technologie de l’information (TI) et en management au monde. CGI compte 90 500 conseillers et professionnels établis partout dans le monde grâce auxquels l’entreprise offre un portefeuille complet de services et de solutions : des services de conseil en management et en stratégie TI, de l’intégration de systèmes, des services en TI et en gestion des processus d’affaires en mode délégué ainsi que des solutions de propriété intellectuelle. La collaboration de CGI avec ses clients repose sur un modèle axé sur les relations locales, conjugué à un réseau mondial de prestation de services, qui permet aux clients de réaliser la transformation numérique de leur organisation et d’accélérer l’obtention de résultats. Au cours de l’exercice financier 2023, CGI a généré des revenus de 14,30 milliards $. Les actions de CGI sont inscrites à la Bourse de Toronto (GIB.A) ainsi qu’à la Bourse de New York (GIB).