L’Auvergne, on l’adore et on la consomme sans modération ! « achetezenauvergne.fr », c’est le meilleur de l’Auvergne à portée de clic avec une offre qui ne cesse de s’enrichir chaque mois. Au service de ses adhérents, la marque Auvergne, avec sa place de marché, permet ainsi à toute l’offre auvergnate de s’exposer et de se vendre. Une vitrine collective très efficace au service des entreprises qui font de l’Auvergne un argument de vente pour séduire et conquérir ensemble de nouvelles clientèles à l’échelle nationale.
En collaboration avec l’entreprise auvergnate AchetezA, la solution digitale de la marque Auvergne permet de référencer les savoir-faire auvergnats et aux producteurs, artisans et commerçants du territoire de vendre partout en France. Ils peuvent ouvrir leur e-boutique personnalisée puis en assurer la gestion et l’animation en toute autonomie (avec une formation au besoin). Ils bénéficient ainsi des synergies de l’animation online et d’un référencement google collectif.
Pour faire plaisir ou se faire plaisir, rien de plus simple : ajoutez à votre panier tous les produits qui vous font envie, réglez (un seul paiement est nécessaire) et nos adhérents vous livrent à domicile dans toute la France métropolitaine (ou en click & collect).
C’est par ici
L’association marque Auvergne travaille pour faire exister et rayonner notre territoire plus haut et plus fort. Elle fédère + de 500 adhérents, leaders publics et privés et bénéficie du soutien financier de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Par des actions proactives de marketing territorial, elle affiche avec fierté notre identité, fait rayonner nos atouts et réussites à l’échelle régionale et nationale, tout en affirmant notre place dans la grande région.
Depuis sa création en 1995, le Biopôle Clermont-Limagne a accueilli plus d’une centaine d’entreprises et établissements. Aujourd’hui, il héberge 1 800 salariés et continue d’attirer les porteurs de projets (Photos : JM Gueugnot/Studio 144)
De la startup aux groupes internationaux, le Biopôle Clermont-Limagne est devenu incontournable dans l’accueil et l’accompagnement des entreprises dans le domaine des sciences du vivant. Cette technopole, implantée sur trois sites respectivement situés à Riom, Saint-Beauzire et Clermont-Ferrand, propose une gamme complète de services aux bio-entrepreneurs : hébergement qualifié mais aussi accompagnement des projets, communication, animation, accès aux réseaux de partenaires, services aux entreprises et à leurs salariés. « Nous avons peu de concurrents en France dans notre domaine d’expertise, confie le directeur du Biopôle Hervé Prévoteau, d’autant qu’aujourd’hui nous affichons une certaine antériorité ».
Force de frappe
Cinquante-six entreprises et organismes développent actuellement leurs activités sur le Biopôle, soit environ 1 800 salariés. « Notre force de frappe est de proposer des bureaux, laboratoires, modules d’hôtel d’entreprises ou grands ensembles, analyse la direction. Les bio-entrepreneurs bénéficient de locaux adaptés à leurs activités, mais aussi d’un accès à de nombreux équipements et matériels de laboratoire. C’est ce qui fait l’un de nos principaux atouts ».
Depuis son ouverture en 1995, une centaine d’entreprises sont passées par le Biopôle. Certaines continuent d’y prospérer comme Greentech, installé depuis le début qui poursuit actuellement son agrandissement, ou METabolic Explorer, arrivé en 1999. Ils font partie des pionniers, mais plus récemment de nouveaux venus se sont également fait remarquer comme Telfax, CSEP, OST Développement ou encore Carbogen Amcis. Spécialisée dans le développement des procédés chimiques à destination de l’industrie pharmaceutique ainsi que dans la production de principes actifs et de médicaments, l’entreprise vient d’investir 47 M€ dans un nouveau site de production !
Levées de fonds et agrandissements
Sans oublier des startups comme Sabi Agri, créée en 2017. Pionnière dans le domaine des agroéquipements électriques agroécologiques, elle a annoncé en 2022 une levée de fonds de 8 millions d’euros et ambitionne de « devenir le leader de la robotique agroécologique ».
« Chaque profil est différent et chaque entreprise vit sa propre histoire au sein du Biopôle, conclut Hervé Prévoteau. Nous, nous sommes là pour tenir la main et aider à grandir ».
Le SHARK Grand Prix de France Moto, qui se tient au Mans chaque année, vient de décrocher le titre de « best Grand Prix of 2022 ». Une consécration pour Claude Michy, l’infatigable organisateur de cette compétition mythique. (Photo : PHA Claude Michy)
À 73 ans, Claude Michy a toujours le feu sacré. L’ex-président du Clermont Foot (de 2005 à 2019) n’a pas vraiment planifié de prendre sa retraite. Il s’offre même une belle récompense en voyant le SHARK Grand Prix de France Moto, organisé par sa société PHA-Claude Michy, sacré « meilleur grand prix 2022 » par les plus hautes instances internationales (*). « Je suis content. C’est quand même un week-end à 12 millions d’euros ! », sourit malicieusement le chef d’entreprise auvergnat.
110 000 spectateurs le dimanche.
Seul promoteur privé du calendrier international, Claude Michy organise le GP de France depuis 1994. Autant dire qu’il connaît son affaire. Après deux années difficiles frappées par la pandémie mondiale de Covid-19, l’édition 2022 demeurera sans doute dans les annales du Mans, avec une affluence record 110 000 spectateurs le dimanche jour de la course ! Cette épreuve du MotoGP reste d’ailleurs celle de tous les superlatifs. Retransmise dans plus de 200 pays en direct, elle a réuni 580 millions de téléspectateurs dans le monde et plus de 27 145 heures de retransmission, dont 43 % en direct.
« C’était mon 29e Grand Prix. On commence à bien connaître. Quand j’ai démarré en 1994, Le Mans enregistrait 30.000 spectateurs. Cela fait une belle marge de progression… En réalité, on ne propose plus seulement au public une belle compétition sportive. Il y a aussi des concerts, des animations, des rencontres avec les pilotes dans la Fan Zone. On est vraiment dans le domaine du divertissement », analyse le grand manitou clermontois, passionné de sports mécaniques et lui-même ancien pilote.
Un 30e Grand prix
Mais l’infatigable Claude Michy ne roule pas que pour la moto. Sa société PHA (20 M€ de chiffre d’affaires) est aussi celle qui a organisé un grand nombre d’événements au Stade de France : Super Cross, Motor Show et huit éditions du Trophée Andros associés à Max Mamers. Il cumule également quelques belles références comme le départ du Paris-Dakar à la Grande Halle d’Auvergne en 2004, les championnats d’Europe de patinage à Lyon, en 2006 et bien sûr l’incontournable Trophée Andros à Super Besse. Le faiseur d’événements a également été le premier président de club de foot professionnel à avoir nommé une femme entraîneure d’une équipe masculine. Une petite révolution en 2014 avec la promotion de Corinne Diacre, aujourd’hui sélectionneuse nationale.
Claude Michy n’a pas encore l’intention de rentrer au paddock. « Nous allons organiser l’épreuve de Spa-Francorchamps en Belgique pour le championnat du monde d’endurance moto, les 17 et 18 juin prochains. Et puis, nous préparons activement la 30e organisation du SHARK Grand Prix de France Moto qui aura lieu les 12, 13 et 14 mai. Ce sera d’ailleurs le 1000e Grand Prix depuis la création du Championnat du Monde de vitesse ». 2023 s’annonce encore comme un grand cru pour la team Michy.
Geneviève Colonna d’Istria
(*) l’International Racing Team Association (IRTA), Dorna, (Promoteur du MotoGP) et la Federation International Moto (FIM).
Jean-Frédéric Chibret, président des Laboratoires Théa, dont le siège se situe à Clermont-Ferrand, a remporté en septembre le prix EY de « l’Entrepreneur de l’année 2022 » pour la région Auvergne Rhône Alpes. Depuis 30 ans, Ernst & Young (EY) récompense un dirigeant pour son itinéraire exceptionnel et pour son parcours entrepreneurial exemplaire, conciliant responsabilité sociétale et modèle économique pérenne. Jean-Frédéric Chibret, 47 ans, a pris la tête du groupe familial en 2000. Depuis, l’héritier de la célèbre dynastie auvergnate a étendu l’activité de l’entreprise familiale à l’international, et fait bondir son chiffre d’affaires pour atteindre en 2021, 683 M€. Rencontre avec un géant de l’ophtalmologie. (Photo : Théa)
News Auvergne : Vous venez de recevoir le prix EY de l’Entrepreneur de l’année 2022 pour la région Auvergne Rhône Alpes. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Jean-Frédéric Chibret : À mes yeux, ce prix récompense le parcours et la réussite de Théa et avant tout le travail et l’engagement de nos collaborateurs. C’est une reconnaissance qui nous motive pour continuer l’aventure et bâtir les succès de demain.
News Auvergne : Quelles sont les dernières actualités de Théa ?
Jean-Frédéric Chibret : Vraisemblablement, les États-Unis. En trois ans, Théa a franchi toutes les étapes nécessaires à une intégration réussie sur le plus grand marché de la planète dans le domaine de l’ophtalmologie. Rappelons que les 330 millions d’Américains consomment à eux seuls près de 50 % de la valeur du marché mondial. Notre stratégie pour entrer dans ce pays s’est déployée dans deux directions. D’abord, une approche pour les produits de conseil “OTC” via Similasan à Denver (Colorado). En 2019, nous nous sommes alliés avec cette entreprise suisse qui commercialise des collyres à base d’actifs naturels. Théa est désormais actionnaire majoritaire de l’entité ophtalmique T & S (Théa & Similasan). Avec elle, nous venons de lancer il y a quelques mois les premiers produits Théa aux États-Unis destinés à la sécheresse oculaire ou l’hygiène des paupières (iVIZIA).
Parallèlement, nous avons eu une approche pour les produits de prescription via notre filiale Théa Pharma, récemment ouverte à Lexington à côté de Boston (Massachusetts). Nous venons de racheter sept produits de la société américaine Akorn (notamment dans le domaine du glaucome), tous approuvés par la Food and Drug Administration (FDA), et qui représentent un chiffre d’affaires cumulé de plus de 60 millions de dollars. Nous avons également intégré chez Théa Pharma US, des forces de vente et une équipe marketing jusqu’ici dévolues à ces produits, soit une cinquantaine de personnes. Autant d’apports qui ont conféré à Théa, une assise, une base pour préparer et soutenir tous nos prochains lancements aux USA. Car, c’est là le dernier point. Nous venons de déposer nos premières demandes d’autorisation de nouveau médicament auprès de la Food and Drug Administration (FDA), pour diffuser sur place nos propres traitements, notamment dans le domaine du glaucome.
News Auvergne : Comment envisagez-vous l’avenir du Groupe ?
Jean-Frédéric Chibret : En 2021, Théa a affiché un chiffre d’affaires de 683 millions d’euros. Celui-ci devrait grimper à 800 millions en 2022, suite à cette intégration américaine qui a fortement mobilisé nos équipes ainsi que la croissance organique. Bien sûr, cela ne nous fait en rien négliger les autres pays que nous voulons continuer de développer : l’Europe – où Théa a ses racines -, mais aussi les autres pays au Maghreb, au Moyen Orient, en l’Amérique centrale et en Amérique du Sud. Notre réseau comporte désormais 35 filiales et une quarantaine de partenaires distributeurs qui diffusent nos traitements à travers le monde. 75 % du CA est réalisé à l’international.
News Auvergne : l’innovation reste un point incontournable de votre développement
Jean-Frédéric Chibret : En effet, l’autre moteur de la croissance future, c’est l’innovation. Nous offrons aujourd’hui aux ophtalmologistes et aux patients une gamme de produits moderne et très complète. Depuis sa création, Théa a innové dans de nombreuses classes thérapeutiques et contribué à ouvrir de nouveaux marchés et de nouveaux concepts avec le « sans conservateur », l’hygiène des paupières, la nutrition oculaire, ou encore l’antibiothérapie et la mydriase par voie intracamérulaire. Notre objectif est de continuer à innover dans les différents segments de l’œil grâce à notre R & D interne mais également via notre nouvelle structure créée en 2019, Théa Open Innovation, chargée de diversifier nos projets en ophtalmologie, par le biais de partenariats avec des biotechs, startups et universités. L’objectif étant de continuer à innover dans les classes traditionnelles de l’ophtalmologie mais également proposer des nouvelles solutions dans la Santé connectée, les maladies de la rétine, les maladies rares, la myopie, etc.
Propos recueillis par Geneviève Colonna d’Istria
Théa : coup d’œil sur les chiffres
CA (2021) 683 millions d’euros
Salariés : 1 600
Filiales : 35
75 % de CA à l’export
100 % de la production en Europe (dont 70 % en France)
Green Corp Konnection (GCK) a inauguré le 7 novembre, en présence du ministre délégué à l’Industrie, Roland Lescure, un nouveau site industriel de 2 500 m², à Lempdes. Un cap stratégique pour le champion de la décarbonation des transports. (Photo/ Geneviève Colonna d’Istria).
2022 aura vraiment été une année faste pour GCK. Après avoir réalisé une levée de fonds de 15 M€, le groupe industriel créé par Guerlain Chicherit et Éric Boudot en 2020, vient d’inaugurer un nouveau site industriel de 2.500 m2 à Lempdes, en périphérie de Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme. Un investissement de 3 M€ qui confirme l’ambition de l’entreprise de devenir « un acteur majeur de la décarbonation des transports ». GCK s’est notamment spécialisé dans le domaine du rétrofit de véhicules lourds (bus, dameuses et même bateaux), solution qui consiste à remplacer le moteur thermique d’un véhicule, à essence ou diesel, par un moteur électrique à batteries ou hydrogène.
Doubler le chiffre d’affaires l’an prochain
« Le nouveau site de Lempdes permet de réunir les activités de production de batteries lithium, un axe essentiel de la stratégie du groupe à long terme, ainsi que le développement de prototypes pour l’activité rétrofit électrique et hydrogène, une solution cruciale à moyen terme pour faire émerger des mobilités durables », précise Éric Boudot, directeur général de GCK.
Lempdes regroupe déjà 90 des 150 collaborateurs répartis entre le Puy-de-Dôme et la Savoie. GCK qui a réalisé 20 M€ de CA cette année affiche de grandes ambitions. « Nous devrions atteindre 40 M€ l’an prochain, pour arriver rapidement à 150 M€ », grâce notamment à ses 500 intentions de commandes.
Un nouveau site en 2023
À l’occasion de cette inauguration, les co-fondateurs ont également annoncé le lancement d’une nouvelle société au sein du groupe qui en compte déjà neuf. Baptisée Flex’hy, elle sera dédiée à la distribution d’hydrogène sur le territoire national. « L’objectif est de faciliter la distribution d’hydrogène n’importe où et n’importe quand en mode agile, favorisant ainsi l’amorçage des écosystèmes hydrogène via des stations ou solutions mobiles, avec ou sans production d’hydrogène embarquée », précisent les co-gérants.
2023 pourrait être une année encore plus intense pour GCK. Sans vouloir en dire plus, Éric Boudot a laissé entendre qu’un nouveau site industriel allait voir le jour dans le Puy-de-Dôme. « Les perspectives du groupe pour l’an prochain sont de passer le cap des 200 salariés, de doubler le chiffre d’affaires et de lancer la production en série de véhicules rétrofités et d’accélérer fortement le développement des activités de production de batteries et de moteurs », poursuivent les co-fondateurs. Autant de nouvelles étapes sur la route du succès pour GCK.
Depuis 2020, Le Crédit Agricole Centre France a ouvert son « Village by CA » à Clermont-Ferrand, où la troisième promotion vient de faire son entrée (Photo GCI).
Trente-sept startups accompagnées qui ont généré 16 millions d’euros de levées de fonds et créé 78 emplois… En deux ans, le bilan du Village by CA de Clermont-Ferrand est plus qu’encourageant. L’unique accélérateur de startups en Auvergne, implanté dans les locaux de Turing 22, financé par le Crédit Agricole Centre-France, permet aux jeunes entreprises innovantes d’atteindre au plus vite les conditions de la réussite. « C’est un écosystème dynamique et créateur de valeur qui a pour ambition de promouvoir l’innovation au sens large et de participer au développement économique des territoires de l’Auvergne et du Limousin », assure Vincent Supiot, le « maire » du Village.
Pitcher pour convaincre
La sélection des startups a lieu tous les ans, via un appel à candidatures diffusé sur les réseaux. Les dossiers passent ensuite devant un jury composé des partenaires du Village, des personnes du Crédit Agricole, d’investisseurs et de membres du Village (entre 12 et 14 personnes au total). Les startupers retenus doivent venir « pitcher » pour défendre leur projet. Ceux qui sont choisis sont ensuite intégrés pour deux ans, jusqu’à prendre leur autonomie. « La première promo comptait dix-huit startups. Quatre sont encore dans les locaux. Deux sont liquidées et toutes les autres volent de leurs propres ailes », résume Catherine Bournery, responsable adjointe du Village.
Pour faire partie de l’aventure, il faut avoir LA bonne idée mais aussi être originaire du Puy-de-Dôme, de l’Allier, du Cantal, de la Corrèze et de la Creuse. « Le but est qu’ils restent sur le territoire et qu’ils créent de l’emploi localement. Il faut garder ces intelligences chez nous ! » sourit Catherine Bournery. Contrairement à certains Villages by CA en France, celui de Clermont-Ferrand n’est pas monothématique. « On s’intéresse à l’innovation au sens large, dans tous les secteurs qui constituent une source d’emploi pour le territoire comme l’hydrogène, la santé et le sport, les mobilités, l’agroalimentaire ou encore l’Industrie 4.0 ».
Stratégie et business plan
Les startups du Village sont ensuite accompagnées par une équipe dédiée, des experts, via des ateliers de sensibilisation et des conseils. Stratégie, business plan, recherche de financement et d’investisseurs et bien sûr, mises en relation, pendant 24 mois, les apprentis patrons apprennent à grandir. Le Village bénéficie de l’aide d’une quarantaine de partenaires (Limagrain, Michelin, Théa, Fidal…) Aujourd’hui, le Village a intégré sa 3e promo et 10 nouveaux projets en devenir. Pour eux, l’aventure commence vraiment.
Geneviève Colonna d‘Istria
L’Auvergne et ses dix incubateurs
– Catapulte, est un incubateur basé à Aurillac, s’adapte aux besoins des entrepreneurs en fonction de la maturité de leurs projets. https://catapulte.io/
– La Brasserie du Digital,basée au Puy-en-Velay, avec son programme d’incubation Start & Grow propose de faire décoller les projets d’entreprise innovante.www.labrasseriedudigital.com/nos-services/incubation/
– Clermont Auvergne Innovation propose un accompagnement premium et sur-mesure dédié aux porteurs de projet de création d’entreprise d’innovation technologique, notamment issues des laboratoires de recherche : les Deeptech. https://clermontauvergneinnovation.fr/
– Square Lab lancé par l’ESC Clermont Business School, est une structure d’accompagnement (de l’intuition à la création d’une entreprise) qui offre une méthode, des outils, des connaissances, une culture et un réseau pour réussir son aventure entrepreneuriale. Il accompagne, avec des experts issus de divers horizons, les porteurs de projets innovants, c’est un « Open incubateur ».https://incubateur-esc-clermont.fr/
– La Compagnie Rotative est l’incubateur du groupe média Centre France.Il accueille des jeunes pousses de la nouvelle économie. Son objectif est d’accélérer, via l’innovation ouverte, la transformation des offres du groupe et la culture digitale. https://compagnie-rotative.fr/
– HUB-IC est l’incubateur d’entreprises culturelles et créatives innovantes porté par Le Damier, basé à Clermont-Ferrand. www.ledamier.fr/incubateur-hub-ic/
– Coco Shaker, basé à Clermont-Ferrand, est un incubateur d’entrepreneurs sociaux spécifiquement conçu pour accompagner les personnes qui veulent créer une entreprise en Auvergne tout en répondant à un besoin peu ou pas résolu sur le plan social, sociétal, environnemental www.cocoshaker.fr/
– Alter’Incub Auvergne-Rhône-Alpes appuie celles et ceux qui expérimentent des solutions innovantes au service de l’intérêt collectif et du territoire, inscrites dans l’Economie Sociale et Solidaire. Avec une antenne à Beaumont (63) pour l’Auvergne. https://aura.alterincub.coop/
En Auvergne, nos incubateurs et accélérateur travaillent ensemble via le collectif MAGMA pour cultiver l’innovation locale et partager leurs expériences au bénéfice de celles et ceux qu’ils accompagnent quotidiennement aux quatre coins de l’Auvergne !
Entre le retour des coureurs au sommet du puy de Dôme après 35 ans d’absence et un passage pour la première fois dans la ville de Moulins, dernière préfecture métropolitaine à ne jamais avoir eu les honneurs de la Grande Boucle, l’été 2023 sera chaud pour les amoureux de la petite reine !
Fait exceptionnel, le tour masculin passera en tout quatre jours en Auvergne, entre le 9 et le 12 juillet, avec une arrivée au sommet du puy de Dôme, le dimanche 9 juillet. « C’est la concrétisation d’un rêve ! a lancé Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne Rhône-Alpes qui accueillera à elle seule, 10 des 21 étapes du Tour 2023. Aucun autre événement au monde ne peut apporter une telle carte postale de nos paysages. Sans oublier les retombées économiques qui vont être extraordinaires ». « C’est un tour de rêve ! renchérit Lionel Chauvin, le président du Conseil département du Puy-de-Dôme, visiblement ému de cette nouvelle. Tout le monde attendait le retour du puy de Dôme dans la Grande Boucle. Il va avoir lieu en juillet prochain, c’est exceptionnel. Et quand je vois la liesse que cela génère dans le public, on a déjà tous hâte d’y être ».
Légendaire étape au puy de Dôme
Autre grande nouvelle, Clermont-Ferrand sera la ville de repos du Tour 2023, le 10 juillet. Une grande première pour la capitale auvergnate, qui sera aussi ville de départ de la 11e étape Clermont-Ferrand-Moulins. Cerise sur le gâteau, elle sera également la ville de départ du Tour féminin, le 23 juillet. « Au-delà du sport et du spectacle populaire, l’accueil des deux Tours de France est un beau symbole pour Clermont-Ferrand, qui fait de l’égalité hommes-femmes une priorité dans tous les domaines. C’est également une opportunité de rayonnement et de mise en valeur inédite pour notre territoire. Les paysages, le patrimoine ainsi que les villes et villages du Massif central, au cœur de notre candidature au titre de Capitale européenne de la Culture 2028, se verront offrir pour l’occasion une exposition médiatique exceptionnelle », s’enthousiasme Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand.
Vulcania et Moulins pour la toute première fois
Le Tour 2023 mettra ensuite le cap sur Vulcania, désigné comme le site de départ de la 10e étape qui ralliera Issoire le 11 juillet. Une consécration pour Vulcania qui devient ainsi le 4e parc à thème en France à accueillir le Tour de France après le Futuroscope, le Puy du Fou et Disneyland. Enfin, le 12 juillet, Moulins accueillera l’arrivée de cette 11e étape 100 % auvergnate. Une grande première pour la préfecture de l’Allier qui n’avait encore jamais eu les honneurs du peloton. « Cette étape permettra de mettre notre territoire en valeur, notamment en passant dans deux des trois grandes villes de l’Allier, avec Montluçon et Moulins, s’enthousiasme le président du conseil départemental de l’Allier, Claude Riboulet. Nous devons continuer à travailler pour que le Tour revienne plus fréquemment, et cette fois-ci à Vichy ».
2 milliards de téléspectateurs
La Tour de France demeure un événement sportif de portée mondiale, le troisième le plus suivi au monde après la Coupe du monde de foot et les jeux olympiques. Diffusée dans 190 pays, regardée par 2 milliards de téléspectateurs, l’épreuve reine du cyclisme mondial est assurément une aubaine touristique et financière pour le territoire auvergnat qui se trouvera ainsi sous le feu des projecteurs du monde entier. « En juillet, l’Auvergne sera au cœur du Tour de France. Le puy de Dôme est un sommet différent de tous les autres. C’est là que se sont construites les légendes du cyclisme français, s’émeut le patron de la Grande Boucle, Christian Prudhomme. Cette étape demeure un hymne aux champions ! ».
Que serait l’Auvergne sans ses fromages ? Plus grande prairie de France, ce territoire volcanique excelle avec ses Appellations d’Origine Protégée (AOP) au lait de vache. Le Saint-Nectaire, le Cantal, le Bleu d’Auvergne, la Fourme d’Ambert ainsi que le Salers font depuis longtemps partie intégrante du patrimoine auvergnat et sont devenus des fleurons de la gastronomie française. Quatre d’entre eux se situent d’ailleurs dans le Top 15 françaisdes fromages AOP.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En Auvergne, 38 085 tonnes de fromages AOP sont fabriquées par an (soit 21% du tonnage national des fromages AOP au lait de vache). Près de 2 000 exploitations jouent ainsi un rôle majeur dans la vitalité du territoire, avec un fort impact social et un attrait touristique indéniable. La filière des cinq fromages AOP d’Auvergne compte 7 000 emplois directs et génère 13 500 emplois indirects. Elle recrute encore et offre aussi de nombreuses opportunités de formation.
L’union fait la force !
Face aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux, les quatre syndicats interprofessionnels de défense des cinq AOP jouent l’union et renforcent leurs actions collectives au travers de l’Association des Fromages AOP d’Auvergne (AFA). « L’objectif est de fédérer les acteurs de la filière autour d’une vision commune et de travailler en synergie pour porter ensemble des projets transversaux et ambitieux » annonce son Président, Sébastien Ramade (producteur de Saint-Nectaire).
L’Association des Fromages AOP d’Auvergne s’oriente ainsi vers quatre missions, tournées vers l’avenir : assurer une représentation collective en étant le porte-parole des 5 AOP fromagères ; contribuer au développement des filières notamment au travers de projets de R&D ; accompagner les filières avec des conseils et une expertise allant du juridique à la communication, et enfin, être un centre de ressources grâce à un observatoire des marchés.
Aujourd’hui plus que jamais, la volonté des 5 fromages AOP d’Auvergne est de s’affirmer dans le paysage économique français et de poursuivre leur développement.
« En Auvergne, le goût des bonnes choses se cultive »
Très belle initiative par ce magazine premium présentant nos cinq fromages AOP d’Auvergne, les acteurs du développement économique et social, de la gastronomie et du développement durable. Un ouvrage complet qui présente comment les acteurs se fédèrent et impactent notre territoire. Et comment la filière se réinvente pour faire face aux enjeux de demain.
La 31e édition du Sommet de l’élevage se tiendra du 4 au 7 octobre 2022 à Cournon-d’Auvergne. 1.500 exposants, 2 000 animaux et près de 100 000 visiteurs professionnels sont attendus.
C’est devenu l’un des incontournables de la filière. Le must de l’élevage en Europe ! Inscrit parmi les plus grands salons mondiaux dédiés aux productions animales, le Sommet de l’élevage de Cournon-d’Auvergne, près de Clermont-Ferrand, pourrait bien battre des records de fréquentation cette année. Après deux années marquées par la crise sanitaire, les organisateurs espèrent retrouver leurs visiteurs traditionnels et même plus. « Les délégations étrangères sont de plus en plus présentes sur notre événement. Notamment celle venue d’Europe et d’Afrique. Elles pourraient représenter à elles seules 10 000 visiteurs », se réjouit par avance Jaques Chazalet, Président du salon, qui accueillera cette année pour la première fois la Mongolie comme pays d’honneur.
« Avec une superficie de 1,5 million de km² et 66 millions de têtes de bétail pour 3 millions d’habitants, la Mongolie dispose d’un potentiel agricole considérable ! s’enthousiasme Jacques Chazalet. C’est un modèle d’élevage extensif et durable. Il existe beaucoup de similitudes avec l’élevage du Massif Central. Et c’est aussi un pays qui peut nous ouvrir des marchés asiatiques ».
« 100 000 transactions financières »
Une fois encore, la qualité des animaux présentés, fleuron de la génétique animale française, devrait attirer les foules. D’autant que le Sommet se déroule désormais sur quatre jours. Au total, plus de 70 races seront représentées (bovins, ovins, équins). La Charolaise sera sous les projecteurs du concours national en 2022, avec les 400 meilleurs spécimens de la race en compétition.
Mais le sommet reste avant tout un gigantesque carrefour d’affaires avec une offre commerciale complète pour toutes les filières de l’élevage et de l’agriculture. « 100 000 transactions commerciales sont réalisées en moyenne chaque année pendant l’événement », assurent les organisateurs. Malgré le contexte économique et mondial difficile, le salon devrait remplir ses objectifs. « Je pense que dans chaque crise il y a du bon. Un nouveau cycle économique s’ouvre, davantage recentré sur notre territoire car la France a de nombreux atouts à faire valoir en matière d’agriculture et d’élevage », poursuit Jacques Chazalet.
« Notre objectif de 1 550 exposants devrait être atteint pour cette nouvelle édition, conclut Jacques Chazalet qui espère même voir le cap symbolique des 100 000 visiteurs franchi.
Geneviève Colonna d’Istria
Le sommet en chiffres
-2000 animaux de haute valeur génétique
-100000 visiteurs professionnels attendus
-100 conférences et colloques
-30 visites d’élevage et de sites agro-industriels
– 24 races bovines 1300 animaux
26 races ovines 400 animaux
-15 races équines 300 animaux
– 65 RACES en concours ou en présentation, démonstrations de matériel avec des animaux,
5 ventes aux enchères
180 000 m² de surface brute d’exposition
78 000 m² de surface nette de stands (25% intérieur / 75% extérieur)
1500 EXPOSANTS dont 300 internationaux de 32 pays
Et la transmission, on en parle ?
Difficile de parler d’agriculture sans évoquer les problèmes de transmission que rencontrent les éleveurs. Pendant les 4 jours du Sommet, où cette thématique est à l’honneur, les visiteurs pourront rencontrer les conseillers installation-transmission et les élus des Chambres d’agriculture sur le stand C8/C9 situé à l’entrée du Hall 1. 4 temps fort sont proposés dans l’espace de rencontres du Hall d’Accueil. Plusieurs tables rondes seront organisées :
– Bien vivre son métier d’éleveur, mardi 4 octobre de 14h30 à 15h30
– Faire face au changement climatique, jeudi 6 octobre de 16h à 17 h
– Se reconvertir en agriculture, vendredi 7 octobre de 14h30 à 15h30
– Anticiper sa transmission, mercredi 5 octobre de 14h30 à 15h30
Une conférence sur les nouveautés dans l’accompagnement des porteurs de projet & des cédants ainsi que sur les nouveaux dispositifs, rassemblant les élus des Chambres d’agriculture, les partenaires et les décideurs aura lieu le jeudi 6 octobre à 10h30 (salle 2).
Dans le cadre de sa stratégie de marque territoriale et sous son impulsion, la marque Auvergne coordonne les évènements Uphéros Auvergne dédiés à l’entrepreneuriat.
Objectif : valoriser la dynamique entrepreneuriale auvergnate, démonstration de l’attractivité de nos territoires, en fédérant les écosystèmes locaux de manière transversale et en donnant une visibilité accrue aux projets conduits sur nos territoires.
Les Uphéros Auvergne sont des scènes ouvertes, au format participatif, dédiées auxentrepreneurs et porteurs de projet. Ces événements gratuits sont co-organisés par la marque Auvergne et ses partenaires bénévoles dans nos 4 départements : de Clermont-Ferrand à Brioude, de Moulins au Puy-en-Velay, d’Aurillac à Ambert en passant par Vichy, Monistrol sur Loire ou encore Murat. Tout acteur local peut suggèrer des pitchers ou alors eux-même se proposent. Pas de dossier, pas de jury, chacune et chacun peut témoigner de son parcours, de son accomplissement sur le territoire et développer son réseau.
Les Uphéros sont accueillis gracieusement dans des lieux ouverts et inspirants : espaces de co-working, tiers-lieux, cafés participatifs, etc. Tout le monde peut assister à ces évènements avec un état d’esprit bienveillant (gratuit sur inscription). Cela contribue au sentiment de fierté d’un territoire qui bouge, participe à la valorisation des acteurs économiques et soutient nos réseaux et les interactions locales.
Tous mobilisés autour des Upheros Auvergne, ensemble pour faire rayonner, plus haut et plus fort, ces projets de vie réussis ou en devenir ! Nous sommes fiers d’avoir mis en lumière quelques belles idées devenues désormais de belles pépites du territoire en pleine croissance !
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Nouvelle direction, plan stratégique… En cette rentrée 2022, l’ESC Clermont Business School affiche ses ambitions et déploie son plan stratégique sur 5 ans.
La rentrée 2022 est synonyme de changements pour l’ESC Clermont. Parmi les grandes nouveautés, un changement de casting à la tête de l’école de la rue Trudaine. Françoise Roudier, 63 ans, vient de passer la main à son successeur, Richard Soparnot, 49 ans, au poste de directeur général. « Cela n’a rien d’une surprise. C’est une succession anticipée et partagée. D’ailleurs, je ne quitte pas l’ESC pour autant ! », précise celle qui devient chargée de mission auprès de la direction générale. « Cette nouvelle direction marque un changement dans la continuité. L’enjeu est de poursuivre le développement de notre école avec de nouvelles ambitions compatibles avec notre ADN », renchérit le nouveau chef d’établissement, jusque-là directeur général-adjoint depuis 2020.
Accueillir 2 400 étudiants d’ici 2027
A travers son plan « baptisé « Reveal 2022-2027 », l’ESC trace la voie pour les 5 ans à venir. Parmi les grands chantiers annoncés, le développement de formations axées sur la RSE, le renforcement de la politique d’ouverture sociale, ou encore obtention de nouvelles accréditations. Grâce notamment à sa bonne santé financière retrouvée. « Nous sommes passés d’un chiffre d’affaires de 5,7 M€ en 2017 à 17,4 M€ de CA en 2022, avec même un bénéfice de 1 M€. Notre ambition est d’atteindre en 2027 les 23,4 M€ et 2 400 étudiants, contre 1 900 aujourd’hui », annonce Richard Soparnot.
Pour répondre à ces différents enjeux, l’ESC Clermont BS souhaite développer son implantation à l’international, avec l’ouverture d’un campus en propre au Maroc (Marrakech) en septembre 2023 et d’un campus abrité par un partenaire universitaire en Chine (Pékin). Ces deux nouveautés se feront en parallèle du chantier d’extension du campus Trudaine XL, dont les travaux débuteront à l’automne 2022. L’ESC passera alors de 11 000 à 14 000 m² sur son site historique en cœur de ville.
La RSE au cœur des programmes
L’Ecole vise aussi la création de deux nouveaux campus, en France, à l’horizon 2027, « en y proposant des programmes innovants, qui répondent aux besoins de leurs territoires ». Même si pour l’heure les villes d’implantation sont encore à l’étude.
Dans le même temps, l’ESC Clermont BS souhaite « multiplier les partenariats et doubles-diplômes avec des partenaires français et ainsi développer de nouvelles filières spécialisées, au rythme d’une par an d’ici 2027 ».
En complément des accréditations et reconnaissances obtenues ces dernières années (EFMD, AMBA, AACSB, Qualiopi, Visas, Grade de Licence, Grade de Master, CGE), l’ESC Clermont BS a pour ambition de rejoindre le cercle des écoles triplement couronnées en décrochant l’accréditation internationale EQUIS. « La RSE et développement durable sont au cœur du projet Reveal », poursuit Richard Soparnot. En 2027, une spécialisation/filière sur deux sera estampillée « Monde meilleur », le plan de mobilité initié en 2021 aura pu réduire drastiquement l’empreinte carbone de l’Ecole, la politique d’ouverture sociale sera encore renforcée et la compétence RSE au cœur de tous les programmes.
Pour la direction, « l’idée générale est d’être l’école qui révèle les talents et les passions d’une nouvelle génération d’acteurs du changement, plaçant l’humain et la planète au cœur de ses choix ». Chiche !
Geneviève Colonna d’Istria
Nouvel organigramme
Annoncé à la rentrée 2022, Richard Soparnot, en poste à l’ESC Clermont BS depuis 2017 comme Directeur académique puis Directeur général adjoint, a été nommé Directeur Général de l’ESC Clermont BS. Il succède ainsi à Françoise Roudier, Directeur Général de l’Ecole depuis 2013 et nommée Chargée de missions auprès de la Direction Générale, dont le rôle sera de piloter certains dossiers en cours (extension du campus Trudaine, renouvellement et obtention d’accréditations, création de nouvelles filières), d’accompagner les transitions managériales et sécuriser la continuité des activités tout en soutenant la Direction Générale dans les relations avec la Gouvernance et les parties prenantes. Ce changement de direction s’accompagne d’une nouvelle organisation avec notamment la création d’une Direction de la RSE dédiée aux enjeux et réalisations RSE 360°, d’une Direction des Projets de Développement France, d’une Direction des Programmes et des Étudiants qui intègre le cycle de vie complet de l’étudiant et le renforcement de la Direction Déléguée à l’Innovation Pédagogique, rattachée à la Direction Académique.
L’ESC en 10 dates
-1919 : Création de l’Ecole
-1949 : 1er accord international américain avec l’Université du Kansas
-1951 : Visa du MESRI (Master)
-1986 : Grade de Master
-2006 : 1 ère accréditation AACSB
-2012-2014 : Parenthèse France Business School
-2015 : Nouvelle gouvernance
-2016 : Création de la Fondation Groupe ESC Clermont
Depuis 2021, les trois écoles d’ingénieurs rattachées à l’Université Clermont Auvergne se sont fédérées sous la bannière Clermont Auvergne INP (Institut National Polytechnique). Une union qui procure visibilité et notoriété aux formations auvergnates (Crédit Photo : Joël Damase).
Pour cette rentrée 2022, Clermont Auvergne INP a accueilli plus de 800 nouveaux élèves ingénieurs et doctorants sur le Campus des Cézeaux, à Aubière. Des étudiants venus de toute la France et à 15 % de l’étranger (Allemagne, Brésil, Chine, Maghreb…). Cette nouvelle structure créée en janvier 2021 reste rattachée à l’Université Clermont Auvergne (UCA), placée sous la tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Clermont Auvergne INP regroupe désormais trois écoles d’ingénieurs clermontoises : Isima, Polytech Clermont et Sigma Clermont, ainsi que l’École Doctorale des Sciences pour l’Ingénieur (ED SPI) et trois laboratoires de recherche : Institut Pascal, ICCF et LIMOS.
2 500 diplômés et 190 doctorants
« En nous fédérant, notre ambition est de gagner en attractivité et de déployer une forte internationalisation de l’établissement. Notre vocation est de former des ingénieurs et cadres responsables et engagés », assure Sophie Commereuc, directrice générale de Clermont Auvergne INP.
Cette année, les trois écoles d’ingénieurs clermontoises recensent 2 500 étudiants et 190 doctorants, dans des secteurs variés : informatique, physique-chimie, mécanique… « Clermont Auvergne INP développe ses formations en synergie avec des laboratoires de recherche de haut niveau. Il tisse des liens étroits avec le monde socio-économique qui lui permettent d’anticiper les besoins en compétences des entreprises. C’est la force de notre réseau », poursuit la directrice.
Quelques élèves issus des bancs de ces formations peuvent également se lancer dans l’entrepreneuriat. « Isima a déjà produit 25 entreprises toujours pérennes à ce jour », annonce Sophie Commereuc. La plus célèbre étant, sans doute, Allegorithmic créée en 2001 à Clermont-Ferrand par Sébastien Deguy, rachetée en 2019 par le géant mondial américain Adobe, éditeur notamment de Photoshop !
Visibilité internationale
Grâce à cette alliance, Clermont Auvergne INP concentre aujourd’hui les forces en ingénierie du site universitaire Clermont Auvergne, labellisé ISITE et donc identifié parmi les meilleurs dans le paysage de l’Enseignement Supérieur et de Recherche français.
« L’ambition de Clermont Auvergne INP est de contribuer activement à la montée en puissance de cette université de rang international, au travers de ses activités en matière de formation et de recherche tout en s’appuyant sur les partenariats spécifiques académiques et privés, en France et à l’étranger », ajoute la directrice.
Dans le monde très concurrentiel des écoles d’ingénieurs, Clermont Auvergne INP a une carte à jouer : celle d’une école à taille humaine, dont la valeur ajoutée reste la qualité de la formation et l’agilité déjà reconnues y compris au niveau international.
Geneviève Colonna d’Istria
Zoom sur le Groupe INP en France
1er réseau d’écoles publiques d’ingénieurs de France, l’Institut National Polytechnique regroupe plus de 30 écoles d’ingénieurs et forme plus de 25 000 étudiants au sein de ses 4 sites (Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble et Nancy). Il développe des passerelles entre ses écoles pour permettre aux étudiants de personnaliser leur cursus et couvre tous les champs disciplinaires de l’ingénierie. Il propose une prépa spécifique (La Prépa des INP) qui permet d’intégrer l’une des 35 écoles du groupe sans passer de concours, sous forme d’un contrôle continu.
Forum de recrutement le 17 novembre
Clermont Auvergne INP regroupant les 3 écoles d’Ingénieurs : ISIMA, POLYTECH Clermont, SIGMA Clermont, propose le 17 novembre prochain au stade Marcel Michelin, à Clermont-Ferrand, un forum de recrutement pour les étudiants (stage, alternance, apprentissage, emploi). Deux cents entreprises ont déjà confirmé leur présence. Les places en présentiel étant complètes, les entreprises qui souhaitent participer au forum pourront s’inscrire uniquement pour la formule en distanciel, en suivant le lien communication@clermont-auvergne-inp.fr.
Des conditions météo exceptionnelles conjuguées à une forte fréquentation de la clientèle française ont permis de réaliser une saison remarquable cet été en Auvergne. (Crédit photo : R. Coutinho)
L’Auvergne deviendrait-elle « the place to be « ? D’après un baromètre conjoncturel réalisé par Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme pour mesurer l’évolution de l’activité touristique estivale, les quatre départements auvergnats tirent très bien leur épingle du jeu. Deux enquêtes en ligne, réalisées par le cabinet G2A Consulting auprès des professionnels du tourisme de la région ont même révélé un été au zénith.
Après une première enquête réalisée en juin, la deuxième enquête a permis de collecter quelque 2 000 interviews entre le 13 et le 22 août 2022 dans les 4 départements d’Auvergne. Ce baromètre fait état du ressenti des professionnels sur le bilan du printemps et les prévisions de fréquentation pour cet été.
« Le bilan du printemps annonçait des perspectives encourageantes pour cet été. Je suis très satisfait que ces prévisions se soient nettement confirmées pour la majorité des professionnels du tourisme de notre région. Toutes nos clientèles ont progressé et, fait majeur, le mois de juillet a été exceptionnel », décrypte Fabrice Pannekoucke, président d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.
Un mois de juillet exceptionnel
« Pour cet été, la fréquentation touristique s’est davantage étalée sur l’ensemble de la saison que les années précédentes. Fait notable, le mois de juillet a accueilli 43% de la fréquentation estivale et le mois d’août 57% alors que l’on note généralement plus de 60% d’aoutiens. Les bonnes conditions météorologiques et la très forte envie de voyager après 2 années de restrictions liées à la crise sanitaire ont favorisé l’étalement de l’activité sur l’ensemble de l’été », précise Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.
La fréquentation touristique en Auvergne a augmenté cet été de +12% [1] par rapport à 2021. Cette tendance est principalement portée par trois phénomènes : un mois de juillet exceptionnellement bon (+14% de nuitées), une forte fréquentation de la clientèle française et un retour en force des clientèles internationales (+44%).
Belges, Néerlandais et Allemands dans le trio de tête
La saison estivale est caractérisée par une forte fréquentation française (87% de la fréquentation en Auvergne), notamment des clientèles de proximité. Les habitants de la région ont ainsi représenté 26% de la fréquentation touristique française en Auvergne cet été soit 4 points de plus qu’avant Covid. Au global, sur l’ensemble de la saison estivale 2022, la majorité des professionnels du tourisme auvergnats estiment que les clientèles françaises et intra-régionales sont stables voire en hausse par rapport à 2021.
La clientèle internationale représente 13% de la fréquentation en Auvergne et progresse nettement par rapport aux saisons estivales 2020 et 2021 mais reste encore en léger repli par rapport à la situation d’avant crise (18% en 2019). Les clientèles belges et néerlandaises, puis allemandes et suisses étaient les plus présentes cet été. Il est à noter le retour marqué des Britanniques qui avaient fait défaut l’été dernier.
+6% pour les locations entre particuliers
La plupart des hébergements affichent un haut niveau de satisfaction : 87% pour les campings, 84% pour les meublés et les chambres d’hôtes, 82% pour les hébergements collectifs, 78% pour les hôtels. Ils sont également 43% à afficher une hausse de leur fréquentation par rapport à l’été 2019.
« Dans les hébergements entre particuliers (Airbnb, Abritel…), la tendance en Auvergne est également à la hausse mais de manière plus modérée avec +6% de nuits vendues par rapport à l’été 2021 », ajoute Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme. Il est à noter que les tarifs ont fortement progressé sur cette catégorie d’hébergements (+7%) ce qui engendre un chiffre d’affaires en hausse de +11% par rapport à l’été dernier. Source : Liwango (Airbnb, Abritel…).
Une saison bonne à 80%
Les restaurants affichent un bon niveau de satisfaction pour cet été (76%) tandis que les activités culturelles et outdoor affirment avoir souffert des épisodes de fortes chaleurs. Les prestataires d’activités pointent aussi du doigt la baisse de pouvoir d’achat de la clientèle. Les effets économiques de l’inflation sont d’ailleurs le premier facteur d’insatisfaction de l’ensemble des professionnels. De surcroit, les restaurateurs (52%) et les hôteliers (53%) auvergnats ont rencontré des difficultés de recrutement cette saison, entrainant une réduction des services et activités ainsi qu’une réduction des jours d’ouverture et des amplitudes horaires. Le département le plus affecté par la pénurie de main d’œuvre étant le Puy-de-Dôme.
Au final, la fréquentation touristique en Auvergne au cours de la saison estivale 2022 est jugée bonne voire très bonne par 80% des professionnels (contre 60% en 2021). C’est la Haute-Loire qui affiche le plus haut niveau de satisfaction (85% dont 24% de très satisfaits) devant le Cantal (81%). Le niveau de fréquentation semble avoir enfin rattrapé et même dépassé celui d’avant crise puisque 38% des professionnels auvergnats affichent une hausse de leur fréquentation par rapport à l’été 2019
Geneviève Colonna d’Istria
(1) Source : Orange Flux Vision Tourisme (données issues de la téléphonie mobile).
Trois ans après son ouverture à Clermont-Ferrand, Hall 32, Centre de Promotion des Métiers de l’industrie, fait son bilan. Et il est plutôt positif. (Photo : GCI)
C’est sur une ancienne friche industrielle Michelin que Hall 32 a vu le jour, face au stade Marcel-Michelin, en septembre 2019. Son architecture aussi audacieuse que son projet, a fait de ce lieu une référence unique en France. Lieu d’expérimentation, de formation, d’innovation, il s’agit avant tout d’une vitrine technologique qui réunit et connecte les jeunes, les entreprises (de la start-up aux grands groupes) et tous les acteurs autour des problématiques actuelles qui animent le secteur industriel.
À l’origine, l’association 2ARAMI, créée en 2016 par des acteurs économiques notables de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (Banque de France, CIMES, Limagrain, Michelin), l’académie de Clermont-Ferrand et Akto, dans le but de répondre aux nombreux défis actuels de l’industrie et d’apporter des réponses concrètes à ceux de demain.
« Tous partageaient des difficultés de recrutement de personnels qualifiés sur des métiers industriels en tension comme la maintenance, la robotique, la mécanique. Il y avait un déficit d’attractivité du monde industriel, un fort chômage des jeunes, un besoin d’adapter les formations aux besoins des emplois, des évolutions technologiques majeures dans ce secteur, un besoin d’accessibilité plus rapide aux nouvelles technologies pour les PME/TPE », rappelle-t-on du côté de Hall 32.
Un plateau technique de 3 000 m²
Dans la première région française en termes d’emplois industriels naissait alors l’idée d’un Centre de Promotion des Métiers de l’Industrie, de transfert de savoirs technologiques, au service de la société et des entreprises, inédit dans l’hexagone.
Ouvert en septembre 2019, Hall 32 porte depuis quatre missions majeures : informer, former, innover et connecter. « L’offre de services proposée par Hall 32 est concentrée sur une offre d’appui au tissu industriel (porteurs de projets industriels, PME, ETI ou grands groupes) pour les accompagner sur l’innovation, la formation initiale et continue grâce à un partenariat de proximité et une ingénierie dédiée », poursuit la direction.
Ainsi Hall 32 forme, amène à l’emploi et répond aux besoins d’embauche dans le secteur industriel. « Pour cela, nous disposons d’un environnement industriel unique avec des formateurs experts, issus du terrain et un plateau technique de 3 000 m² qui accueillera bientôt une unité de production représentative de l’industrie du futur ».
Selon un premier bilan, en 2022 environ 400 personnes ont été formées au global et 70 entreprises proposent un accueil pour les apprenants, contre 18 en 2020, 47 en 2021. Les élèves affichent des résultats aux examens de la session de juin très encourageants. 85 % de réussite pour les BTS, 97 % en bac pro, dont 80 % avec mention. Hall 32 offre également une deuxième chance pour les élèves en décrochage scolaire grâce au Campus des Talents.
Hall 32 permet de répondre aux besoins de recrutement identifiés dans les entreprises industrielles du territoire, et tout particulièrement pour les métiers en tension avec 200 à 350 embauches annuelles, réparties entre les fonctions de la maintenance et de la production. Hall 32 a vocation à s’ouvrir à toutes les entreprises industrielles de la région, notamment aux PME et TPE.
Pôle Industrie et événementiel
Hall 32 dispose également un Design’Lab qui permet d’intervenir à n’importe quel stade de développement d’un produit : conception, fabrication et méthodologie. Une part importante de l’activité puisque le « Pôle Industrie » aide aussi les entreprises à prototyper des pièces, des produits et des process à partir d’une simple idée, et à l’aide de technologies de pointe. « L’accompagnement dans la transformation technologique est le cœur de la valeur ajoutée du pôle ».
Enfin, Hall 32 comporte également une activité évènementielle. « Nos espaces offrent des solutions pour des événements sur-mesure jusqu’à 700 personnes grâce à la combinaison d’un auditorium de 250 places, d’un showroom de 200m², et d’une galerie publique centrale de 300 m2. Des lieux dédiés aux besoins de réunions sont également disponibles : box de travail de 4 à 10 personnes et salles de réunion jusqu’à 50 personnes.
De futurs laboratoires
L’ambition de Hall 32 ne s’arrête pas là. « L’objectif est de poursuivre le développement d’un laboratoire pédagogique et d’un laboratoire d’innovation à partir de notre ingénierie interne et qu’il devienne un outil de promotion économique pour les entreprises et le territoire ».
Hall 32 est également le lieu totem du projet régional de Campus des Métiers et des Qualifications d’excellence de la production industrielle de demain porté en collaboration avec l’Université Clermont Auvergne, avec l’appui de CIMES et du Rectorat – réponse à venir d’ici peu. « Nous sommes également intégrés dans le projet du pôle innovation du programme de transformation du parc Cataroux de Michelin ».
Hall 32 n’a pas fini de faire parler de lui.
Geneviève Colonna d’Istria
Un partenariat unique
Hall 32 est à la fois inédit dans sa conception mais aussi dans son mode de fonctionnement. Fruit d’un partenariat inédit de grande envergure, associant le public et le privé, il dispose d’un financement d’environ 30 millions d’euros sur cinq ans, apportés par Michelin (13,8 M€), la Banque des Territoires dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (9,4 M€), la Région Auvergne-Rhône-Alpes (3,2 M€) et Opcalia (1,3 M€).
La Banque de France, Limagrain, ViaMéca (pôle de compétitivité – plus de 200 entreprises adhérentes), et le Rectorat de l’académie de Clermont-Ferrand apportent, quant à eux, une contribution de compétences comme la mise à disposition d’enseignants, de personnels administratifs, ou bien encore de membres des corps d’inspection.
La marque Nattitude, créée en 2010, regroupe à ce jour une centaine d’adhérents, la plupart en Auvergne. Véritable gage de qualité, elle contribue à promouvoir le meilleur de la destination à travers sa collection d’hébergements d’exception.
Logements insolites, chambres d’hôtes, gîtes, camping ou hôtels… Tous partagent une même philosophie, celle de l’excellence et du respect de l’environnement. La centaine d’adhérents à la marque Nattitude propose sur les quatre départements de l’ex-Auvergne et sa périphérie, des adresses exceptionnelles. « Nous sommes comme un label, mais en mieux ! », sourit Pierre-Marie Tissier, président de Nattitude et propriétaire du château d’Ygrande, dans l’Allier.
Créée en 2010 par le Comité régional de tourisme d’Auvergne, la marque Nattitude réunit des hébergements emblématiques du territoire, notables par leur originalité et leur diversité. De la yourte aux cabanes dans les arbres, en passant par des châteaux et de l’hôtellerie de plein air, « tous nos adhérents répondent à des critères d’exigence très précis, avec en tête de liste l’écoresponsabilité. La gestion des déchets, de l’énergie et de l’environnement doivent être au cœur des préoccupations de nos partenaires », précise Pierre-Marie Tissier.
L’eau comme fil conducteur
Ainsi, les établissements sélectionnés doivent tous s’intégrer dans un paysage préservé de la région Auvergne Rhône-Alpes. Les lieux sont propices à une escapade bien-être autour de l’eau, qui reste l’un des fils conducteurs de la marque. « Les propriétaires cultivent le charme et l’authenticité de leur maison. Fiers de leur région, ils ont à cœur de la faire découvrir en partageant ses pépites et en révélant ses secrets », ajoute le président.
Nattitude appartient aujourd’hui à l’Agence Régionale du Tourisme en Auvergne Rhône-Alpes, mais elle fonctionne à 100 % avec un budget privé d’environ 15.000 euros. Bien plus qu’une simple marque, c’est avant tout un état d’esprit partagé par l’ensemble de ses membres. Ayant chacun une identité très marquée, ils forment une collection d’hébergements emblématiques du territoire, respectant l’environnement sans pour autant faire de compromis sur le confort et le bien-être des clients.
Cinq nouveaux adhérents
« L’originalité et la force de Nattitude résident dans sa diversité. C’est le seul réseau qui réunit et décloisonne toutes les catégories d’hébergements. Entre ces propriétaires passionnés, pas de concurrence mais uniquement de la bienveillance », insiste Pierre-Marie Tissier.
Le label garantit également une certaine visibilité pour ses adhérents, car il est abondamment relayé dans les offices de tourisme de la région et à travers des campagnes de communication ciblées. Cinq nouveaux hébergements viennent d’intégrer le cercle sélectif de la marque. « Nous restons à l’écoute de tous ceux qui souhaiteraient nous rejoindre », souligne le président de l’association, persuadé que le tourisme auvergnat n’a pas encore révélé tous ses trésors.
Visite musicale, découverte des vignobles en trottinette électrique ou encore yoga dans les vignes… Depuis quelques années, l’œnotourisme connaît un bel essor. L’Auvergne n’échappe pas au phénomène. (Photos : Ludovic Combe)
Découvrir les vignes sous un autre angle. Tel est le défi que relèvent au quotidien les vignerons de la région. Du Puy-de-Dôme au saint-pourçain, les vignerons font preuve d’une belle imagination pour attirer les touristes à eux. L’AOC Côtes d’Auvergne (obtenue en 2010) concerne 267 hectares, 120 viticulteurs et comprend cinq dénominations locales complémentaires : Madargue, Châteauguay, Chanturgue, Corent et Boudes, réparties sur un vaste territoire, de part et d’autre de Clermont-Ferrand.
Survol des vignes en avion
« De plus en plus de touristes viennent à nous pour comprendre nos métiers et nos terroirs », confirme-t-on à la Fédération viticole du Puy-de-Dôme. À l’instar du domaine Sauvat de Boudes qui offre un programme original. Tout au long de l’année, il est possible, sur réservation, de partir à la découverte de l’élaboration du vin, du raisin au verre, et de se prêter au délicieux jeu de la dégustation en présence de la maîtresse des lieux, Annie Sauvat. La vigneronne invite également les visiteurs à monter à bord d’un 4×4 (2h de visite commentée, du lundi au samedi), ou survoler le vignoble en avion (20 minutes, du lundi au samedi) à moins que vous ne préfériez une séance de yoga de plein air avec un professeur diplômé ?
Balade à poney
Un peu plus au Nord, au domaine de Lachaux, Yolande et Thierry Sciortino partagent leur amour pour le vin au détour d’une visite de chai, d’une promenade dans les vignes ou d’une dégustation des dernières bouteilles de la maison. À proximité, le domaine Jérôme Chapel situé sur la commune de Laps, convie, sur simple réservation, de janvier à décembre, tous ceux qui le souhaitent venir visiter les lieux, déguster les vins de la cave et surtout, passer un agréable moment d’échange.
Desprat-Saint Verny à Veyre-Monton (cave située à 1 minute de la sortie 6 de l’autoroute A75), propose, durant la période estivale, une balade pédestre dans les vignes du Puy de Corent (de juin à août) et une promenade, particulièrement appréciée des familles, à poney (en juin, juillet et août). Du côté de chez Héritage Volcanic et Pierre Goigoux, à Châteaugay, le propriétaire offre la possibilité de visiter ses vignes en trottinettes électriques. Enfin, le domaine de Benoît Montel à Riom, ouvre sa cave au public tous les vendredis soir à partir de 18h30 et les autres jours sur rendez-vous.
Un festival viticole et gourmand
L’Allier n’est pas en reste. Discret dans le paysage bourbonnais avec ses 600 hectares, le vignoble de Saint-Pourçain est pourtant l’un des plus anciens de France. Labellisé AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) depuis 2009, le vignoble de Saint-Pourçain est conduit par un peu plus d’une soixantaine d’exploitations viticoles, dont les deux tiers adhèrent à l’Union des Vignerons et dix-sept sont des caves particulières. Outre les traditionnelles visites et dégustations, la profession organise le Festival viticole et gourmand, à Saint-Pourçain sur-Sioule, du 11 au 21 août.« Le but est de faire découvrir le travail de nos vignerons sur un mode festif », précise d’Office de tourisme de Saint-Pourçain. Au programme, sur l’ensemble des 33 communes du Pays saint-pourcinois et de l’aire viticole, de multiples animations rythment le quotidien des habitants et des touristes durant 11 jours : marchés, randonnées, repas, dégustations, animations musicales. Le vignoble auvergnat n’aura jamais été autant à la fête.
Geneviève Colonna d’Istria
Label « vignobles et découvertes » pour le Puy-de-Dôme
Le 14 mars 2022, l’AOC Côtes d’Auvergne a franchi un nouveau cap en obtenant le très convoité label « Vignobles et découvertes ». Porté au niveau national par Atout France, le précieux sésame est attribué pour 3 ans à une destination à vocation touristique et viticole, proposant une offre de produits touristiques multiples et complémentaires (hébergement, restauration, visite de cave et dégustation, musée, évènement, etc.). Pour les professionnels du tourisme et de la viticulture, « ce label doit permettre d’améliorer la lisibilité de l’offre qui reste difficile d’accès compte tenu de la multiplicité des produits et des appellations, d’accroître la fréquentation et la consommation touristique grâce à ce facteur d’attractivité, et enfin, de développer le débouché tourisme pour la filière viticole ». Le périmètre du label obtenu par le Puy-de-Dôme couvre la totalité de la zone AOC Côtes d’Auvergne élargie aux huit communautés de communes concernées, soit 266 communes (pour un total de 3 358 km²). Les labellisés sont les professionnels viticoles (vignerons indépendants, cave coopérative) et les professionnels du tourisme réunissant hébergements, restaurants, activités culturelles et de loisirs, événements, structures réceptives et offices de tourisme. Pour l’occasion, les professionnels du vin et du tourisme du Puy-de-Dôme ont également lancé la destination « Côtes d’Auvergne, Destination Volcans ». Un label suplémentaire créé pour « améliorer la lisibilité de l’offre de produits touristiques et d’événements et donc d’accroître la fréquentation et de développer la diversification la filière viticole vers le tourisme ».
Le Petit Futé au pays des Côtes d’Auvergne
En partenariat avec le Syndicat des AOC Côtes d’Auvergne, le Petit Futé édite cette année un guide, format pocket, spécial « œnotourisme au pays des côtes d’Auvergne ». À travers ses 120 pages, ce nouveau guide propose une découverte du vignoble auvergnat en présentant 28 vignerons et vigneronnes. Au-delà du vin, le guide s’ouvre également à la découverte des zones d’appellation viticole en évoquant leur offre touristique (patrimoine, gastronomie et hébergement…). Le petit Futé vous emmène à la découverte du vignoble de l’AOC Côtes d’Auvergne, réparti sur un axe Nord Sud, de Riom à Boudes, sur 70 km, tout au long des 80 volcans de la Chaîne des Puys, Faille de Limagne, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une mine de renseignements sur l’AOC côtes d’Auvergne ainsi que des bons plans randos, des visites incontournables, une sélection d’hébergements dans le Puy-de-Dôme et les meilleures tables de la région.
Le groupe familial indépendant Dômes Pharma, basé à Pont-du-Château (Puy-de-Dôme), part à la conquête de terres encore inconnues. Après l’Angleterre et l’Allemagne, il met le cap sur les États-Unis.
Bye bye la France ! Depuis quelques semaines, Anne Moulin-Chauder, présidente du groupe Dômes Pharma s’est envolée pour Boston, aux États-Unis. Mais si cette dynamique quadra a quitté (ponctuellement) son Auvergne natale, c’est pour la bonne cause : lancer la première filiale du groupe en Amérique du Nord. « Je me donne trois ans pour réussir », annonce avec fermeté la représentante de la troisième génération à la tête de l’entreprise.
Après avoir commencé à développer le marché européen, Anne Moulin-Chauder voit toujours plus grand. « Nous prospectons ce marché depuis des années, confie-t-elle. Actuellement, nous réalisons 15 % du CA à l’export. Notre objectif est de monter à 35 % d’ici 2025 ; Pour cela je mise beaucoup sur l’Amérique du Nord, où le potentiel est immense ».
Pour asseoir son développement, le groupe déjà présent commercialement dans une trentaine de pays, vise donc le marché nord-américain, « numéro 1 pour les médicaments et le bien-être des animaux de compagnie. L’objectif, à long terme, est de doubler notre chiffre d’affaires », affiche Anne Moulin-Chauder.
82 M€ de chiffre d’affaires en 2021
Dômes Pharma qui fabrique et commercialise des solutions pour la santé et le bien-être des animaux de compagnie, produit chaque année 400 millions de comprimés compressés et 120 millions de capsules remplies. Il compte parmi ses produits phares, les marques Biocanina, Léro ou encore Aspivenin. De vraies pépites du secteur.
Présent depuis 1947 dans l’industrie pharmaceutique, le groupe auvergnat (82 M€ de chiffre d’affaires en 2021) distribue déjà ses produits dans plus de 30 pays. Il compte plus de 390 salariés, dont 250 à Lempdes, près de Clermont-Ferrand, où se situe son usine de production. « Nous réalisons 85 % de notre CA sur le secteur de la santé animale. 15 % sur la santé humaine. Notre développement à venir doit se concentrer sur notre cœur de métier historique, c’est-à-dire la santé animale. Depuis 70 ans, notre développement international repose sur ces savoir-faire. Nos concurrents, eux, sont plutôt des spécialistes de la santé humaine ».
Bientôt l’Espagne et l’Italie
Organisée autour de la holding Dômes Pharma, l’ETI auvergnate maîtrise toute la chaîne de valeur du médicament au travers de filiales complémentaires. « Une spécificité qui nous met en relation avec tous les acteurs de la santé animale : scientifiques, industriels, pharmaciens, vétérinaires et propriétaires d’animaux ». Dômes Pharma assure le développement R & D et les services supports à ses filiales. Europhartech site de production industrielle du Groupe, est spécialisé dans les petites et moyennes séries en santé humaine et animale.
Outre ses ambitions internationales, le groupe s’est également lancé dans un plan de modernisation de son usine de Lempdes, car « mécaniquement, l’ouverture des USA et du Canada va permettre de monter en charge ». Un million d’euros a été investi dans son outil industriel, près de Clermont-Ferrand. 2023 devrait être également l’année de l’ouverture d’une nouvelle filiale en Espagne. « L’Italie est aussi dans nos projets », annonce la présidente qui rêve plus que jamais d’un destin international.
Alors que la saison estivale bat son plein, la première maison de site Unesco a ouvert ses portes à Volvic pour accueillir les 150 000 touristes de passage dans ce secteur chaque année.
Les volcans d’Auvergne attirent chaque année des centaines de milliers de visiteurs. Parmi les sites touristiques les plus visités, Volvic et ses environs. L’an dernier environ 150 000 visiteurs ont fait escale sur ce lieu touristique emblématique du Parc régional des Volcans d’Auvergne. Depuis le 9 juillet, la première maison de site du patrimoine mondial de l’Unesco, Haut lieu tectonique Chaîne des Puys et faille de Limagne, a donc ouvert ses portes au public et accueille les bureaux volvicois de l’Office de Tourisme Terra Volcana. Un projet concentré autour du tourisme de pleine nature et des activités de plein air construit et financé (1 million d’euros) par Riom Limagne et Volcan (RLV), le Département du Puy-de-Dôme, la région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Etat.
Vulcania, Lemptegy, Grotte de la Pierre…
Randonneurs, trailers, vététistes, visiteurs du Parc de la Source… « Chaque année, le site du Goulet à Volvic est le repère des passionnés de nature et de grand air », a rappelé le Président de RLV, Frédéric Bonnichon, lors de l’inauguration. La future maison de site, située rue des Sources dans un ancien bâtiment en pierres de Volvic, a une triple vocation avec trois espaces dédiés. Elle abrite le nouveau point d’information touristique de l’Office de tourisme Terra Volcana, en complément du point d’accueil présent en centre-ville qui restera ouvert en saison. Cet espace permettra aux équipes de Terra Volcana d’accueillir les visiteurs, de les renseigner et les orienter, notamment vers les principaux lieux touristiques du territoire : Parc Vulcania, Volcan de Lemptegy, Grotte de la Pierre, Espace d’information de la société des Eaux de Volvic…
Espaces scénographiques et vidéomapping
« Autant de lieux emblématiques au cœur du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne à visiter pour découvrir l’histoire de l’eau, de la pierre et des volcans. De Chambaron-sur-Morge à Saint-Ours-les-Roches en passant par Châtel-Guyon, Riom et les Martres d’Artières, les équipes de Terra Volcana seront également présentes pour guider les visiteurs tout au long de leur séjour sur le territoire de l’Agglomération Riom Limagne et Volcan et jusqu’auxChâteaux de Randan, d’Effiat et aux Tanneries de Maringues», précise-t-on du côté de RLV.
En complément, un espace scénographique dédié à l’inscription de la chaîne des Puys Faille de Limagne au patrimoine mondial de l’UNESCOest proposé aux visiteurs. Maquette 3D avec projections de vidéomapping, écrans tactiles et panneau géant. Les dispositifs numériques proposés à l’intérieur de la maison de site offrent une première approche du volcanisme et du phénomène unique mondial de la faille de la Limagne aux visiteurs. Une véritable porte d’entrée de la zone du Patrimoine Mondial.
+ 35% de visiteurs depuis le label Unesco
La maison de site du Goulet a également une vocation de point de départ des activités de pleine nature. Des services adaptés sont proposés : une station de lavage et de gonflage des VTT et de vélos en extérieur ; deux bornes tactiles permettant d’imprimer ou de télécharger toutes les randonnées du territoire et de consulter les infos pratiques liées aux activités, aux points de restauration, aux événements ; un point de départ et de rencontre pour les accompagnateurs de moyenne montage partenaires de l’Office de tourisme Terra Volcana. Enfin, le visiteur est plongé dans l’univers du territoire de Riom Limagne et Volcans avec l’installation de sculptures, de pièces en lave émaillés, d’éléments liés aux eaux minérales et thermales.
« C’est aussi l’occasion de rappeler aux touristes qu’ils ont des devoirs. La chaîne des Puys est un lieu sensible qu’il faut apprendre à respecter pour la préserver », insiste le président du Conseil départemental Lionnel Chauvin. Depuis la labélisation par l’Unesco de la chaîne des puys il y a quatre ans, le département estime que la fréquentation touristique a augmenté d’environ 35 %.
Geneviève Colonna d’Istria
Bientôt quatre maisons de site sur le territoire
A terme, le projet de la maison de site du patrimoine mondial de l’Unesco, Haut lieu tectonique Chaîne des Puys et faille de Limagne, s’intégrera dans un ensemble d’aménagements plus large avec notamment la création d’un parking arboré porté par la ville de Volvic, l’ouverture d’un gite de groupes construit par un acteur privé à côté de la maison de site et l’aménagement de cheminements permettant de rejoindre à pied les lieux touristiques alentours. Au total, 4 maisons de site verront le jour aux portes d’entrée de la Chaîne des Puys : en parallèle de l’ouverture de celle du Goulet, des projets de réaménagement sont prévus à la gare du Panoramique des Dômes, à la maison du Parc naturel des Volcans d’Auvergne à Montlosier et à l’Office de tourisme d’Aydat.
L’Auvergne, destination tendance ? Entre volcans, air pur et grands espaces, l’ex-région a une carte à jouer, et même plusieurs ! (Photo : Luc Olivier)
Et si on partait en vacances en Auvergne ? Voici la question que se posent de plus en plus de touristes français. Entre le réchauffement climatique qui rend certaines régions irrespirables l’été et la volonté de plus en plus évidente de se mettre au vert quelques jours, beaucoup de Français (et d’étrangers) font de l’Auvergne une destination de choix. « Les gens sont en quête de sens pour leurs vacances. Après le Covid, il y a eu un réel engouement pour les grands espaces, l’air pur… Depuis, L’Auvergne surfe sur ce succès », résume Bruno Avignon, directeur du Comité départemental du tourisme du Cantal porte-parole d’Auvergne Destination (voir par ailleurs).
Le Cantal attire aussi les jeunes
« La première quinzaine d’août, l’Auvergne affiche complet. On frôle les 100 % de réservation ! assure Bruno Avignon. Dans le Cantal, 80 % des visiteurs sont des Français d’Île-de-France ou du nord-ouest de la France. Mais il y a aussi de plus en plus de gens du sud-est qui viennent chercher un peu moins de monde et un peu plus de fraîcheur ». Au pays des vaches Salers, le portrait-robot du touriste ressemble à un cadre moyen ou employé, en moyenne 53 ans. Il est en couple et ne vient pas forcément avec des enfants. « On remarque toutefois de plus en plus une montée en puissance chez les jeunes de 25-30 ans qui viennent randonner et découvrir le plus grand volcan d’Europe ! ».
L’Allier tire également son épingle du jeu.« Après une fréquentation printanière jugée majoritairement bonne pour 76 % des prestataires de l’Allier, voire en augmentation pour 22 %, les perspectives pour l’été restent encourageantes, analyse Véronique Dufrechou, directrice du comité départemental du tourisme de l’Allier. Près de 73 % des professionnels bourbonnais sont confiants, malgré une réserve plus marquée qu’en région AURA sur l’impact du prix du carburant et le pouvoir d’achat sur les séjours à venir : séjour plus court, recentrage des dépenses, réservations plus tardives hors la période du cœur d’été… Une perspective qui pourrait être compensée par une clientèle de grande proximité régionale ou parisienne (à moins de 3 heures) et le retour des clientèles européennes belges et néerlandaises ».
+35 % de hausse des touristes dans le Puy-de-Dôme
Même optimisme du côté de la Haute-Loire. Après un très beau printemps, le niveau des réservations, pour la période de juillet à septembre, est en hausse, voire en forte hausse par rapport à la même période 2021 (29 % la jugent stable), selon les statistiques de la Maison du tourisme de la Haute-Loire. « 92 % des professionnels se disent optimistes ou très optimistes pour juillet/août. 82 % d’entre eux se disent optimistes ou très optimistes également pour septembre. Les prestataires d’activités de pleine nature sont 100 % à être optimistes ou très optimistes pour juillet/août ! ».
Quant au Puy-de-Dôme, l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO de la Chaîne des puys-faille de Limagne en 2018 a fait l’effet d’une éruption volcanique auprès des professionnels du tourisme. Selon Lionel Chauvin, président du conseil départemental, en quatre ans le tourisme aurait augmenté dans le Puy-de-Dôme de 35 % !
Geneviève Colonna d’Istria
Le Mont Dore dans le top des destinations Airbnb !
Le Castellet (Var), L’Île-Rousse (Haute-Corse) et Honfleur (Calvados)… Cette année encore, la célèbre plateforme de réservation Airbnb dévoile les destinations tendances de cet été 2022 en France. Sans surprise, la mer et la montagne remportent la plus grande adhésion des hôtes. Parmi les destinations les plus en vogue, se trouve la station du Mont Dore, dans le Sancy, qui apparaît en 11è position, juste derrière… Menton ! « Une très belle performance », saluent les professionnels du tourisme local. La station thermale peut même se vanter d’arriver en tête des destinations de montagne, devant Briançon et Corrençon-en-Vercors. Airbnb s’est basé sur les recherches effectuées sur son site entre le 1er janvier et le 31 mars 2022 pour la période du 1er juin au 31 août. « Séduits par les séjours au grand air lors des deux années précédentes, les utilisateurs français de la plateforme continuent de se tourner vers des destinations où ils peuvent passer du temps en extérieur. Le littoral et la montagne restent des incontournables de l’été en France sur Airbnb ». Le Sancy leur dit merci.
Auvergne Destination : un collectif unique en France
Depuis sa création en 2021, Auvergne Destinationse présente comme un collectif unique en France par son fonctionnement. Il regroupe le Comité départemental du tourisme de l’Allier, le Comité départemental du tourisme du Cantal, la Maison du tourisme de la Haute-Loire et la Mission tourisme du Conseil départemental du Puy-de-Dôme. Les quatre départements de l’ex-Auvergne aidés du Comité régional de tourisme et d’Atout France, ont décidé de faire cause commune pour renforcer l’image et l’attractivité touristique de l’Auvergne. Dotée d’un budget communication de 1,1 million d’euros, Auvergne Destination fait la promotion active du territoire. Spots télé, campagnes sur les réseaux sociaux, affichage, magazine sur papier glacé, reportages, bannières publicitaires, salons ou encore présence dans les guides touristiques, l’Auvergne est partout !
À quel point les Auvergnats sont-ils fiers de leur territoire ? Pour répondre à cette vaste question et aux enjeux que cela induit, la marque Auvergne* lance une étude-baromètre inédite auprès des Auvergnats. Le Dr Arnaud Banoun, enseignant-chercheur à l’ESC Clermont Business School et son équipe vont mener l’enquête.
« Dans le but d’aider la marque Auvergne à accomplir sa mission, nous proposons la mise en place d’un baromètre permettant de comprendre comment renforcer l’identité auvergnate, l’engagement des Auvergnats pour leur territoire en matière d’image, de dynamique touristique, économique et sociale » détaille le Dr Arnaud Banoun.
Trois questionnaires
Concrètement, toute personne se sentant Auvergnate vivant en Auvergne ou pas, peut répondre aux trois questionnaires. Parmi les questions, « Encouragez-vous les autres à visiter l’Auvergne ? », « Défendez-vous l’Auvergne quand d’autres la critiquent ? », « Etes-vous fiers de représenter l’Auvergne ? » Etc. Les réponses s’évaluent à chaque fois sur une échelle de 1 à 5.
Un premier questionnaire est envoyé par mail dans le courant du mois de juillet, puis un deuxième en octobre, et enfin le dernier en décembre. « Il est très important que les participants remplissent bien les trois questionnaires et ce, en entier », insiste le Dr Arnaud Banoun. Les résultats seront analysés. Le résultat de ce sondage original sera connu début 2023 et partagé avec tous les participants.
« L’objectif est de proposer à la marque Auvergne, de manière scientifique, des indicateurs qui permettront de communiquer sur l’identité auvergnate, de prendre les bonnes décisions pour renforcer cette identité, de disposer d’une vision claire de l’engagement des Auvergnats pour leur territoire et de mettre en place les actions les plus innovantes et pertinentes pour renforcer cet engagement », poursuit le Dr Arnaud Banoun.
Une étude qui respecte le plus strict anonymat des répondants dans le respect du règlement général de protection des données personnelles (RGPD).
*La marque Auvergne : l’association qui agit pour l’attractivité collective de nos 4 départements, fédérant 500 leaders publics et privés, pour que l’Auvergne continue à exister et à rayonner, avec fierté à l’échelle régionale et nationale.
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