Entre nouvelles attractions et passage du tour de France, Vulcania se prépare à une année 2023 exceptionnelle. Rencontre avec Sophie Rognon, nouvelle directrice du parc (Photo Vulcania).
2023 sera une grande année pour Vulcania. Pouvez-vous nous dévoiler les temps forts ?
En effet, 2023 s’annonce comme une année grandiose marquée par plusieurs évènements. Le premier d’entre eux sera l’ouverture du plus grand planétarium de France. Tous les voyants sont au vert pour que nous puissions ouvrir le 29 mars, dès le début de la saison. Avec sa coupole de 22 mètres de diamètre, il sera sans équivalent en France et l’un des plus grands d’Europe. Cet astrodôme pourra accueillir jusqu’à 300 visiteurs simultanément pour des projections autour de la thématique des volcans et des sciences de la terre. Deuxième élément considérable, c’est l’accueil sur le parc du Tour de France lors de la 10e étape Vulcania-Issoire le 11 juillet. Cette étape surviendra au lendemain de la fameuse montée du Tour au sommet du puy de Dôme et la veille de la journée de repos de la caravane qui se fera à Vulcania. Cela donne le fil conducteur de notre saison 2023, « les 3 V » pour les vélos, les volcans et Vulcania. Du 29 mars à la fermeture du parc, le 5 novembre, nous aurons des événements autour de la thématique du vélo sous toutes ses formes.
Le tour du France à Vulcania, c’est une occasion extraordinaire de faire parler du parc ?
Tout à fait ! Nous devenons le 4e parc de loisir en France à accueillir une étape du Tour de France. Cet événement nous positionne définitivement dans la cour des grands. Cela va amener un éclairage médiatique considérable pour Vulcania. Les retombées peuvent se quantifier sur plusieurs années après le passage du Tour selon nos confrères. Vulcania est une locomotive pour le développement de l’outil touristique en Auvergne. Donc pour nous et pour tous nos partenaires touristiques alentours, c’est une très bonne opération.
La page Covid est-elle définitivement tournée ? Le parc a-t-il retrouvé son niveau de fréquentation ?
Oui quasiment à l’unité près. Nous avons réalisé en 2022 le même nombre d’entrées qu’en 2019, avant la pandémie, avec 326.000 visiteurs. Les perspectives 2023 sont très encourageantes. Nous espérons réaliser une croissance à deux chiffres cette saison. À été 2021, nous avions lancé le roller coaster Namazu, unique en France, sur le thème des tremblements de terre. Il a été sacré meilleure attraction d’Europe de l’année ce qui constitue un élément d’attractivité important pour le parc. Malheureusement, avec la pandémie, il n’avait pas encore apporté toute sa pleine capacité. Là aussi, il y a une belle marge de progression.
C’est votre première saison à la tête du parc. Quelle est votre feuille de route ?
Elle est claire ! Nous allons continuer à rechercher la très grande satisfaction de nos visiteurs. C’est un élément fondamental. Depuis mon arrivée, j’ai le souci d’impliquer tous les collaborateurs dans l’accueil et la visite de Vulcania. Les scolaires restent un élément clé pour notre développement ainsi que l’événementiel. De plus en plus d’entreprises cherchent des lieux de séminaire. Vulcania a une véritable carte à jouer dans ce domaine. Nous pouvons accueillir des groupes de 20 à 800 personnes. Peu de structures permettent cela.
Faut-il s’attendre à de nouvelles attractions dans les années à venir ?
Nous engageons avec la Région, propriétaire du parc, une réflexion pour savoir quelles attractions futures seraient les mieux adaptées. Il faudra également renouveler les anciennes car les visiteurs recherchent toujours plus d’expériences immersives, autour de la réalité augmentée et de l’intelligence artificielle (IA). Nous allons aussi développer notre activité outdoor. Nous avons la chance d’être implantés sur un site de 57 hectares. Beaucoup d’attractions sont concentrées sur les bâtiments emblématiques du parc, il faut profiter de notre chance exceptionnelle d’être au cœur de la chaîne des puys.
Propos recueillis par Geneviève Colonna d’Istria
Pour tout renseignement www.vulcania.com